CHAPITRE IX : LORD PRINCE

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Deux ans plutôt, Abrams.

Les couloirs sombres du tunnel où courrait Louis, apeuré et terrifié , ne l'aidait pas à reconnaître son chemin. Il tenait une carte et des documents dans une main et une lampe à huile dans l'autre. Elle était désormais éteinte. Il n'arrivait pas à retrouver la sortie. Exténué, il s'effondra par terre, à bout de souffle.

- Tu ne peux pas t'arrêter maintenant, Louis! Relève toi je t'en supplie. Relève toi ! Supplia une voix grave dernière son dos.

- Je n'en peux plus prince, j'ai, ... La ,la lampe s'est éteinte, je ne peux plus retrouver la sortie ! Je vois flou.

- ARRÊTEZ-LES! SAISISSEZ-LES! NE LES LAISSER PAS S'ENFUIR ! Criait une voix Invisible derrière eux. C'était la garde.

- Prince, ils arrivent ! Oh mon Dieu. Qu'ai-je fais? Ils vont nous avoir, c'est fichu, fichu, fichu. Je, je...

Le jeune homme à la voix grave, se rapprocha furtivement, et plaqua Louis, tétanisé sur le mur en brique d'en face.

- Écoute-moi ! Ce n'est pas grave Louis, ne t'inquiètes pas!

- Mais... Mais comment veux-tu que je me calme. Ils sont là derrière nous, ils vont nous attrapé d'un instant à l'autre. Je ,j'aurais jamais dû t'embarquer la dedans, Prince je regrette. Qui sait ce qu'ils vont nous faire ! S'exclama Louis, qui n'arrêtait pas de passer sa main sur son visage en sueur.

- Hey, regarde moi, je dis regarde moi! On ne va attraper personne. C'est moi qui te demande pardon de ne pas t'avoir cru. Tout ce que tu disais sur les sages était vrai. Ils nous ont tous menti !

- Mais cela n'a plus d'importance maintenant, Prince. Toutes les preuves vont être saisis par la garde! Il faut qu'on y aille, prince !

- Désolé, Louis. Dit-il en souriant. C'était un sourire faux qui cachait sa peine. PARS LOUIS, COURS !

- ILS SONT LÀ, ATTRAPEZ-LES !

Le jeune homme relâcha Louis, saisit les documents par terre puis saisit un briquet qu'il gardait toujours dans sa poche, et les brûla. Il saisit la carte gisant sur le sol , puis la mit dans les mains tremblantes de Louis et lui ordonna à nouveau de courir.

- Je ne veux pas! Je ne veux pas t'abandonner ici! Protesta Louis.

- Tu n'as plus le choix. Vas-y ou si non je pointe mon briquet sur moi. Et je brûle ici. À moi ils ne me feront rien, ne t'inquiètes pas. On se voit dehors, d'accord ?

La garde arriva.

- MENOTTEZ SES MAINS! OÙ EST L'AUTRE FUGITIF ?

- Il s'est enfuit Monsieur, et ils ont brûlés les archives. Répondit son subordonné.

- VOUS FAITES LA HONTE DE VOTRE PÈRE, LORD PRINCE WEN ! S'indigna l'officier chargé de leur capture.

Dans un coin, un peu plus loin, Louis regardait son ami se faire embarquer par la garde des sages comme un animal, et lui se sentait coupable. Il vivait mais il avait l'impression d'être mort à l'intérieur. C'était la scène qu'il n'oubliera jamais. La cicatrice qu'il ne guerrira jamais.

Abrams, de nos jours

Louis fixait le paysage depuis la terrasse sans bouger, les yeux rivés vers le désert, vers  une destination lointaine. Il aurait bien aimé se transformer en un oiseau migrateur où en un géant aigle et parcourir le désert à la recherche d'un endroit oublié pour retrouver la personne qu'il n'oubliera jamais.

ON EARTH "tombés des étoiles"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant