L'alliance génie-génie

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[Artemis en photo]

Pov Artemis :

C'est bientôt l'heure du souper. Je met mes boutons de manchette et me décide à descendre. Au dernier moment, mon intuition me dit de prendre la bague avec.
Je la place donc à mon majeur et descends les escaliers.

Bélinda m'attend en bas, quand je la vois je manque de peu de m'étouffer avec ma propre salive, elle s'est assortie à moi. Dans un coin de la pièce, je peu voir Butler en train de se tordre de rire.

Juliette et ma mère ne sont pas là, elle sont en voyage à Nice, où elle vont rester quelque temps.

Une fois que j'arrive à la hauteur de ma gouvernante, elle me prend (encore) par la manche et m'entraîne dans la salle à manger.
Là bas, mon père et Butler son en train de finir de planifier la sécurité de la soirée.
Au moment de notre irruption dans la pièce, tout deux se tourne vers nous pour nous interroger sur notre venus.
Mais avant qu'ils n'aient pu dire quoi que se soit, Richards les coupa :

Bélinda : M. Fowl, je viens pour vous informé que votre fils dînera avec nous et sera présent durant toute la soirée.

Ils y eu un instant de silence durant lequel Butler et mon père fixait alternativement Bélinda et moi, cette dernière attendant apparemment leur réaction.
Mon père fu le premier a prendre la parole :

Artemis S. : Mais c'est incroyable, je savais bien que tu te déciderai !

Mon père continua de me féliciter alors que nous nous rendions dans l'entrée pour attendre nos invités.

Quand la sonnette retentit enfin , Butler ce charge s'ouvrir la porte. Alors que je le regarde faire, mon œil droit perçoit quelque chose qui attire mon attention. Me demandant se que c'est je tourne la tête et vois Bélinda triturer sa bague.
Ce qui me choque le plus, c'est que non seulement elle ressemble étonnamment à la mienne, mais elle est pareil, égale, dans les moindres détails, à la mienne.
Cette fille commence de plus en plus a m'intriguer. Peut-être connaît-elle le peuple de fées ? Après tout, pourquoi pas. On ne va pas se le cacher, elle est intelligente. Je lui en parlerai plus tard. Pour l'instant, je dois me concentrer sur la situation.

Butler : Bonsoir. Veuillez me suivre, monsieur Fowl vous attends dans la salle à manger.

Travailleur en costard cravate : Oh très bien merci ! Dans ce cas je vais vous suivre ! Mais dites moi, qui sont ces deux charmants jeunes gens ?

Butler : le fils de la famille Fowl et sa gouvernante.

Bélinda et moi les suivons. La tension de pièce est tellement forte qu'elle en ai presque palpable.

Ellipse d'une heures.

Travailleur en costard cravate : C'est pourquoi nous voudrions votre aide financière pour construire sur ce terrain. Il s'agirait, comme je vous l'ai expliqué, d'une prison ainsi que d'un centre d'une remise sur pieds.

Attends, j'ai bien entendu ?
Construire ?
Là bas ?
Mais je ne peux pas laisser passer ça !
C'est la plus grande station de navette du monde des fées, la plus utilisée, la plus peuplée, la plus populaire !
Non seulement le risque est qu'il découvrent le monde des fées, mais en plus, ils pourraient en abattre des centaines au passage !

Pour une raison que j'ignore, Bélinda semble aussi inquiète que moi.
Elle n'arrête pas de triturer sa bague depuis qu'il est là, comme si sa présence était trop imposante.

Bref, heureusement, je vais bientôt pouvoir la questionner puisque le dîner est terminé et qu'il s'en va.

Bélinda et moi le saluons puis montons à l'étage.
C'est étrange, elle semble vraiment boulversé.
Moi, je connais les fées, et ça ne m'affecte pas autant qu'elle.
Pourtant elle, jusqu'à qu'elle ne me le dise en face, n'a pas connaissance de leur existence.
Ça commence vraiment à m'énerver, j'ai l'impression que quelque chose m'échappe. Il me manque définitivement une pièce du puzzle.

Sur un commun accord après un échange de regard, nous nous rendons dans mon bureau, relier à ma chambre par une porte. Je suis pris d'un élan de colère, je suis un génie, ce n'est pas dans ma nature de passer à côté de certaines informations !

Moi : je crois qu'on a des chose à se dire.

Avant qu'elle n'ai pu ajouter quoi que se soit, je la plaque contre le mur, une main sur son épaule, l'autre à côté de sa tête, et la regarde avec un regard de chien enragé prêt à tuer tout se qui pourrait le contrarier.

Pov Bélinda :

Heureusement que j'ai coupé l'enregistrement dès que nous sommes arrivés dans la pièce, sinon ma marraine ce serait donner un malin plaisir de m'assommer de question en tout genre que je lui aurais donné.

Actuellement, je suis dans une position plutôt délicate. En temps normal, je ne devrais pas parler du peuple des fées à qui que se soit, mais il semble être déjà au courant, donc il n'y a pas de mal, non ?

Oh et puis merde, de toute manière, vu son regard, il n'hésitera pas à me mettre en pièce si je lui dit pas, alors si quelqu'un demande, j'aurais qu'a répondre que c'était du self défense.

Avant de me lancer dans mon monologue interminable, je place mes deux mains bien à plat sur son torse et le repousse gentiment.
Non pas que son odeur de menthe et de citron me dérange, mais cette soudaine proximité physique éveil en moi des sentiments inconnus, et ça ne plait pas.

Après qu'il se soit poliment éloigné de moi, nous nous assaillons à son bureau et je me lance dans mes explications.

Ellipse explications

Pov Artemis :

Bah ça pour une surprise, ce m'étais pas que d'un tout petit détails que j'avais raté, mais plusieurs générations d'une famille mi-fée mi-humaine ! Je comprends mieux pourquoi ça m'énervait temps ! Il va falloir que je parle de ça à Butler, mais aussi que Bélinda et moi allions rendre une petite visite au FAR pour les informer de ce beau bordel.

Bélinda : Voilà, maintenant c'est a toi de me raconter, parce qu'on va pas ce le cacher, toi aussi tu connais leur existence.

Moi : Effectivement. Si tu le désires je peux tout t'expliquer depuis le début, mais suite à ton récit, ça ne risque pas de te plaire.

Bélinda : ...

Moi : Ça a commencé quand j'avais 10 ans. Mon père a disparu dans le naufrage du Fowl Star et ma mère a perdu les  pédales. C'est donc moi qui ai repris l'entreprise familiale. Après plusieurs recherche j'ai découvert l'existence des fées.
J'ai lu le Livre, j'ai appris leur langue.
J'ai commis un acte peu pardonnable, mais c'est réglé (disons simplement que j'ai kidnappé ta marraine, mais ça, je lui laisserai l'honneur de te le faire  savoir) .

Je me lance donc dans de grande explications, n'oubliant pas de ne pas une seule fois prononcer les noms du poney, d'Holly et du commandant Root.

Moi : Voilà, maintenant tu sais tout.

Bélinda : Artemis, plus les jours passent en ta compagnie plus je me dit que tu est un génie, mais un génie vachement con. Pourtant, il semblerait que pour une fois, nous soyons sur un terrain de parfaite entente, alors prépare tes affaires et préviens ton garde du corps, parce qu'on part demain.

What if... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant