Chapitre 44

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Adam tenait Maeve dans ses bras alors qu'ils étaient sur le canapé de cette dernière et qu'ils regardaient la télé. L'agent Connor était parti le matin même. Et ils avaient fini leur journée de bonne heure.

Il posa un baiser sur son cou.

- Je me sens enfin bien. Et c'est grâce à toi, Maeve.

Cette dernière se tourna pour lui faire face.

- Je ressens la même chose. Même si j'appréhende un peu. Tu sais...

- Nous avons tout notre temps. Te tenir dans mes bras, t'embrasser...

Il posa un baiser chaste, mais tendre sur ses lèvres.

- ... ça me va très bien. Le plus important pour moi, c'est qu'on soit ensemble.

Elle lui sourit. Puis elle posa ses lèvres sur les siennes. Un baiser qui devint moins chaste, mais langoureux.

¤¤¤

Il se réveilla en sentant une bonne odeur café et en sentant une caresse sur sa joue droite. Il ouvrit les yeux et sourit. Maeve était là et elle lui souriait.

- Bonjour toi. Il est l'heure de se lever. Nous travaillons aujourd'hui.

Il s'assit sur le canapé puis il prit la tasse de café qu'elle lui tendait. Il en but une gorgée.

- Désolé.

- De quoi ?

- De m'être endormi ici.

- Ce n'est pas grave. Mais tu as raté le meilleur du film. Rassures-toi, nous pourrons le revoir. Viens déjeuner.

- D'accord. Mais avant...

Il prit son visage entre ses mains puis il l'embrassa tendrement.

¤¤¤

Il était chez lui pour se doucher et se changer.

Un sourire s'était dessiné sur son visage et ne voulait pas disparaître.

Cela faisait un moment qu'il n'avait pas été aussi heureux. Même avec Tamiko, il n'y avait pas ce ''je ne sais quoi'' qu'il avait avec Maeve.

Son cœur n'arrivait pas à calmer ses battements de cœur depuis qu'il avait posé pour la première fois ses lèvres sur les siennes.

*****

Danny regardait Steve qui était au pas de sa porte avec un sachet de malasadas.

- Tu veux me prouver tes sentiments avec des pâtisseries ?

Il vit le brun sourire.

- Disons, que je veux te montrer que je sais ce que tu aimes.

- C'est toi qui m'a fait connaître les malasadas.

- Ah oui, c'est vrai.

Il sourit.

- Entre. Tu veux un café ?

- Oui. Merci.

- Tu mets toujours du beurre dedans ?

- Oui.

- Je ne m'y ferai jamais. Dit-il avec une grimace dégoûtée.

Il sentit la présence du brun derrière lui. Il en frémit. Il se retint de se retourner pour l'embrasser passionnément. Il devait attendre de voir comment agissait Steve avant de craquer. Il l'aimait trop pour être blessé de nouveau.

Il lui tendit sa tasse.

- Merci.

Leurs doigts s'effleurèrent. Il sentit son cœur battre plus rapidement.

Non, mais pourquoi il réagissait comme si c'était son premier béguin ?

Il avait l'impression d'avoir l'âge de sa fille à cet instant.

Il se reprit en entendant le téléphone de Steve sonner.

- McGarrett... Oui. Très bien. Je préviens mon équipe.

Le brun raccrocha.

- On a une affaire.

Il prit le sachet de malasadas pour les manger plus tard.

¤¤¤

Il alla dans le bureau de Maeve.

- Ma chère amie. Tu n'as pas quelque chose à me dire ?

- Désolée. Je n'ai pas encore trouvé plus de renseignements sur Lockart.

- Non. Je ne parlais pas de notre enquête. Mais de ta relation avec un asiatique, un japonais plus exactement, qui fait parti de notre équipe et qui vit sur le même palier que toi.

Il la vit sourire.

- C'est si évident ?

- Non. Rassures-toi. Mais je suis au courant, donc je m'en suis aperçu. Donc, vous êtes ensembles ?

- Oui. Depuis le lendemain du bal.

- Attends. J'ai cinq jours de retard ?

- Tu devais être occupé avec un brun d'un mètre quatre-vingt-cinq, tatoué qui n'est autre que le patron de notre équipe.

- Occupé, non. Obnubilé, oui.

- Tu lui as donné une autre chance, alors.

- Oui. Et je décrypte tout ce qu'il fait car il m'a dit qu'il allait me prouver ses sentiments.

- Il tient vraiment à toi.

- On verra bien.

L'ordinateur principal de son ami fit du bruit.

- J'ai repéré Lockart entre la sixième et Lakaui.

- Je préviens les autres.

He puʻuwai houOù les histoires vivent. Découvrez maintenant