Chapitre 26

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Danny venait de rentrer chez lui. Ils avaient eu une affaire. Un vol de diamant qui avait mal tourné. Heureusement, il n'y avait pas eu de blessés. Il était fatigué. Il avait mangé en route ne se sentant pas de cuisiner.

Il alla prendre une douche puis il irait se coucher.

¤¤¤

Il venait de se mettre en tenue pour la nuit. Il prenait à boire dans sa cuisine quand il entendit frapper à sa porte.

- Steve ? Que fais-tu ici à cette heure-ci ? Catherine va s'inquiéter de ne pas te voir arriver.
- Elle ne vit pas chez moi.
- Ah bon ?
- Elle est à l'hôtel.
- Peu importe. Ça ne me regarde pas de toute façon.
- Danno...
- Bon, tu veux quoi ? Je suis fatigué, j'aimerai aller me coucher.
- Je veux te parler.
- Ça ne peut pas attendre demain ?
- Tu m'écouterais ? Tu m'as fui toute la journée, même dans la voiture, tu ne voulais pas me parler, tu m'étais la musique.
- Il y a des jours où je n'ai pas envie de parler.
- Pourtant tu le faisais très bien avec Maeve et les autres. Il n'y avait qu'avec moi que tu refusais de parler.
- Je n'avais rien à te dire.
- Moi si. Alors tu vas m'écouter.
- Bien, asseyons-nous.

Ils allèrent sur son canapé.

- Je t'écoute. Dit-il en soupirant.
- Depuis nos erreurs, tu as changé.
- Nos erreurs ? ! Tu m'as embrassé, Steve ! Puis peut-être que pour toi ce n'était que des erreurs, mais moi, j'ai apprécié ces moments jusqu'à ce que tu ouvres ta putain de bouche !
- Da...
- Non. Tais-toi. J'en ai déjà marre de t'écouter. Rentres chez toi, je veux aller me coucher.

Son partenaire fut pour une fois compréhensif car il partit.

Il soupira en s'avachissant sur son canapé, les mains sur son visage.

*****¤¤¤

Maeve préparait le petit-déjeuner quand Quinn vint dans la cuisine.

- Ça sent trop bon.
- Tu ne cuisines jamais pour le petit-déjeuner ?
- Si, mais je fais des choses simples, pas des muffins ou des gaufres.
- Je vais te gâter pendant ton séjour ici.
- Merci, mais ne t'embêtes pas pour moi.
- Ne t'en fais pas, cela me fait plaisir. Le café est prêt, sers-toi.

Elle entendit frapper à sa porte.

- Je vais ouvrir. Lui dit Quinn.
- Merci.

Quelques secondes plus tard, sa colocataire revint avec son cher et tendre voisin.

- Bonjour Maeve.
- Adam.
- Désolée de vous déranger toutes les deux, mais j'ai oublié de racheter du café.
- Prends-toi une tasse et déjeunes avec nous. Lui dit-elle.
- Merci.

Elle essayait d'oublier ses sentiments, de les enfermer dans une boîte au fond de son coeur, mais quand son ami agissait ainsi, ils lui explosaient dans l'âme.

Elle sursauta en entendant son téléphone.

- Allo... Bonjour Duke...D'accord, merci.
- Une affaire ? Lui demanda Quinn.
- Non. Pour l'affaire d'hier, la police a dû aussi faire un rapport, il va me l'envoyer pour que je le joigne à ceux de l'équipe. On envoie un seul dossier à la Gouverneure.
- D'accord. Répondit sa colocataire.
- Tu es déjà allée courir ? Lui demanda Adam.
- Oui. Malgré ma fatigue, j'ai peu dormi, comme d'habitude. Donc je suis partie de bonne heure. J'ai fait de belles photos.
- Tu aimes la photographie ? Lui demanda une nouvelle fois son voisin.
- Oui, depuis toute petite. Le nombre d'appareil photo jetable que j'ai fait acheter à mes parents pour prendre juste un chat, un arbre ou même un caillou.

Elle vit Adam et Quinn sourirent.

- Je me suis améliorée depuis.
- J'espère bien. La taquina Adam.

Elle le frappa à l'épaule gauche. Puis elle lui prit le muffin qu'il mangeait.

- Tu es privé de bonne pâtisserie.
- Je plaisantais Maeve.

Elle fit semblant de bouder. Elle se figea quand il l'enlaça. Ne voulant pas que les battements de son coeur s'entendent, elle se reprit en vitesse.

- Tiens ton muffin. Mais tu n'as pas intérêt à te moquer une nouvelle fois de moi.
- Promis. Lui répondit-il avec un sourire aux lèvres.

Elle soupira, puis elle continua de déjeuner.

He puʻuwai houOù les histoires vivent. Découvrez maintenant