Amour sans retour (v2)

2 1 0
                                    


Thème : On connait tous de grands classiques, du « Petit chaperon rouge » à « Cendrillon » en passant par « Hansel et Gretel », il y en a des tas ! A vous d'en choisir un et de le réécrire à votre manière ! Pour le moderniser ? Rendre cette fin un peu plus joyeuse ou au contraire...Dramatique ?A vous de choisir ce qui vous plaira ! 

Musique : https://www.youtube.com/watch?v=scd-uNNxgrU 


Le temps est clair, le vent souffle peu. 

Une brise légère. 

Agréable.

Et lorsque mes doigts effleurent les hautes herbes, je me sens bien. J'avance, m'enfonce dans ce champ. La journée ne pourrait être plus belle. Mais pas autant que ce jour-là. Oh, non. L'odeur des fleurs est presque sucrée, et la chaleur du soleil sur ma peau, si agréable.

Le jour où je l'ai vu, j'ai su que jamais mon cœur ne pourrait plus aimer comme il l'aimait lui.

Sa beauté, ses yeux rieurs et l'odeur de son parfum si printanier...

Il était tel un rayon de soleil empli de grâce, d'une grâce absolument divine.

Un sourire orne mes lèvres. Oh, lumière dans mes ténèbres, tu éclaires ma vie de ta présence.

Mon aimé.

Je t'ai aperçu de loin, comme tous ceux qui t'entourent je pense. Tu battais le pavé, vagabondant entre les étales sans véritable but, un jour de soleil comme il en existe peu. J'imagine que tu voulais échapper aux mondanités et profiter de la chaleur de ce début de printemps.

Je ne le sais.

Ta beauté n'avait d'égal que ton arrogance.

Ton orgueil.

Mais la grâce divine m'a touché. De son arc, Eros est venu décocher ses flèches pour les planter dans mon cœur. Mais j'aimais chacun de tes gestes. Chaque partie de ton être.

De toi.

Ton visage était d'un ovale parfait aux traits finement incrustés, comme finement ciselés dans le marbre le plus pur.

Ton port de tête altier rendait hommage à la beauté toute entière, tout comme elle était signe de ton arrogance sans bornes.

Ta bouche était l'exemple même de la tentation : d'un arc de cupidon parfait à la couleur légèrement rosée, tes lèvres semblaient être la pomme la plus délicieuse qu'il soit.

Mes yeux remontèrent sur la ligne droite et franche de ton nez avant d'admirer à loisir ton regard. Il avait la profondeur et l'intensité de la mer Egée.

Sublime.

Parfait.

Envoûtant. 

J'aurais pu me perdre en ce regard insondable, me noyer.

Pour toujours.

Sans un regret.

Sans regret.

Pour toi.

Mais tu ne m'aurais pas regardée et je me serais noyée sans une once d'empathie à mon égard. J'aurais été comme toutes ces autres, qui se pâment sous tes beaux yeux dans l'espoir que tu leur accorde un regard. Non. Tu les voies. Et pourtant tu ne sembles pas les regarder. Que regardes-tuavec tes yeux ô combien insondables et mystérieux ?

Toi seul le sait.

Alors que tu continues de marcher toujours entouré de cette foule d'admirateurs, j'observe ta chevelure d'or flotter dans les airs. De toi j'ai l'image d'un bateau. Tu continues à fendre la foule en deux, impassible à ces caresses sur ta peau, ces présents déposés le long de ton chemin.

Thèmes imposésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant