III

28 4 0
                                    

Je me réveille, son écharpe est posée à mes côtés. Je me lève et constate que le lit et mon pantalon sont mouillés. Hum🤔 cela me rappelle un truc, le Ça, le Moi et le Sur-moi. Je m'étire et me gratte la nuque. J'avance vers ma salle de bain et commence à me brosser. Comme chaque jour après la douche, je me met devant le miroir où il y a une quinzaine de photos d'elle. Je fais la bise à ma préférée. Je prends un toast et je porte mes vêtements. Direction l'arrêt de bus.
Je sors de la maison et m'avance lentement car je sais que le bus ne viendra pas tout de suite. Les écouteurs en place, je médite. La fin de l'année approche et ma jolie Gamine n'a toujours rien remarqué😔. J'en ai fini par conclure que je suis inexistant à son regard ténébreux. Elle est trop bien pour un gars de mon niveau.
Ah! Surpris dans mes songes, le bus est là. Je grimpe et direction l'université. Je suis toujours excité de descendre du bus pour respirer le même air qu'elle. Je me précipite vers la cafétéria du coin et elle est adossée à un arbre en buvant un chocolat au lait. Elle garde ses cheveux détachés, renversés d'un côté. Elle porte un chemisier rose à bande blanche et un Jean grisâtre accompagné de Converse Jordan. Je viens le sourire aux lèvres car j'avais un truc important à lui dire mais elle me dévisagea et se retourna. Elle est en colère, sûrement du fait que j'ai eu un malentendu avec Diane qui est la cousine du second degré de son ami. Le regard qu'elle m'a lancé est froid, équivalent à une lame droit dans le cœur. Encore aujourd'hui, j'ai été transparent. Je la vois passer devant moi et s'en aller. Elle a encore appuyé sur la gâchette.
Moi : J'ai fait d'elle ma raison or pour elle, je ne suis ni plus ni moins qu'une option.
Par sa faute mon soleil est noir et mon sommeil plein de désespoir.
Je suis victime de son désamour, pas grave mais son absence et sa colère sont trop lourds.
Ma Jolie Gamine, ton regard m'a percé comme une épine.

Alors je me reprend et quitte cette solitude dans laquelle elle m'a laissé et toute la journée, elle m'a évité. Bien, oui c'est mieux ainsi, je m'enveloppe de ma coquille, mes amis et je porte mon masque, le sourire. À l'heure du déjeuner, nos regards se sont croisés et je lui ai dit alors qu'elle était à 17m de moi : Je t'aime.
Elle vit mes lèvres bouger mais elle ne comprit pas ce que je disais. Elle me demanda de répéter. J'ai abdiqué et dit : Bon Appétit !

Lorsque je suis sorti du réfectoire, je me sentais piteux car j'avais pas eu le courage de répéter mes mots. Je suis parti à l'amphi avec mon ordi. Je suis remonté sur scène et j'me suis allongé là, en espérant qu'un miracle me tombe dessus. À vrai dire, j'me suis relevé en moins de deux car je voulais op qu'on me photochope.... Bof, il ne reste que quelques jours avant la clôture de cette année. Donc, je devais juste supporter ces quelques jours de souffrance près de son corps😍 et loin de son cœur.😔
J'ai ouvert mon ordi et j'ai commencé à bosser. Les portes de l'amphithéâtre s'entrouvrirent et quelqu'un entra. Je ne sentis rien car je portais des casques audio. Cette personne descendait les marches vers moi. Elle entra par la rangée arrière puis mit ses mains sur mes yeux, son menton sur ma tête.
Je me disais bien que ces mains étaient féminines et de longues tresses me touchaient le front donc j'ai décidé de jouer le jeu. J'ai donc mis mon ordi en veille et j'ai commencé à remonter ses bras.
Comme si je l'avais 😏pas fait exprès, j'ai envoyé mes mains sur sa poitrine et elle relâcha l'attention comme je l'avais prévu. Je l'ai saisie par les épaules et fait passer par dessus les sièges pour qu'elle se retrouva assise sur mes jambes. Je m'y attendais pas 😳. On se regarda un moment et on s'embrassa.
Je crois que vous serez aussi surpris que moi quand vous saurez c'est qui : Meryem, la fille de 2nde année. Elle est turque mais elle est au Sénégal depuis un bail.
Elle se mord les lèvres puis remet ma chemise en état. Toujours assise sur moi, elle crée la discuss...

Meryem : Lo fi deff ioe kessé ?
Moi : Dara.🤧 Je savais pas où aller rek.... Mais sinon, ch'avais pas que t'embrassais si bien ?😬
Meryem : C'est l'un de mes atouts après mon intelligence. T'embrasse pas trop mal non plus mais t'y habitues pas. C'était juste pour le fun.
Moi : N't'en fais op. Ch'ais que les 2nde et les 1ère années ne se mélangent pas et de plus, si les gars qui craquent pour toi apprennent que je t'ai kiss, ils me tueraient à coup sûr. Bof, à plus.
Meryem : Wa ?? Fi nga mey bayi ?
Moi :😉

Elle se leva et comme y avait une trace de gloss sur ma joue, elle la lécha et me fit un clin d'œil. J'étais sous le choc de son geste mais fallait que je fasse le "mec". À vrai dire, j'avais nulle part où aller mais je savais qu'en restant dans cet endroit avec elle, j'aurais eu besoin d'un préservatif.😩
Soyons clairs, j'adore MJG mais à l'instant t, je suis un électron libre. Alors je sors de cet endroit et vais du côté de la faculté de droit. Sur le chemin, Diane vint m'intercepter.

Diane : Salut toi, ça fait un bail !
Moi : Mendez, pourquoi t'es plus sur WhatsApp ??
Diane : Appelle moi par mon prénom. Pour répondre à ta question, bah c'est juste que mes followers Insta me prennent tout mon temps.
Moi : Je vois....
Diane : Sinon, où vas tu ?
Moi : Bah.... Je vais en Droit....

Affichant une mine battue....
Diane : Puis-je savoir ce qui t'attire chez cette capverdienne ?
Moi : Tu sais que tu parles de l'ami de ta cousine et que....
Diane : Putain, j'm'en fous. Répond à ma question.
Moi : Je n'ai pas la réponse. C'est ma faiblesse : voilà la seule raison que mon cœur me donne pour expliquer mon état.

Les Chroniques d'Adam💔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant