𝘓𝘢 𝘧𝘦𝘯𝘦̂𝘵𝘳𝘦

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Elle ne voile jamais rien
Ni les sanglots du ciel
Ni la volupté des arbres
Ni la fureur des montagnes

Elle est le miroir du monde
Et de ses beautés
Et de ses malheurs
Et de son Catharsis

Elle est la transparence
La cruauté de la vérité
La diaphanéité de l'honnêteté
L'odyssée de nos péchés

Si les nuages pleurent
Elle pleure avec eux
Si le vent hurle
Elle hurle avec lui
Si la lumière se noircit
Elle se noircit avec elle

Elle est belle cette fenêtre
Où les saisons et le temps s'y
Défilent espiègles et dantesques
Splendeur des corps viles

Elle est laide cette fenêtre
Seul rempart aux fragrances
Et à la mélancolie d'un univers
Flétri de ses propres mains

𝐋𝐀 𝐁𝐄𝐀𝐔𝐓𝐄́ 𝐃𝐔 𝐌𝐀𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant