Douce rivière, champs flavescents; mon trésor de la Jacques-Cartier. Printemps ou été, automne ou hiver, mon trésor m'illumine et me purifie le cœur. Juste derrière ma maison, ses richesses courent à perte de vue et embaument mon esprit. Un, deux, trois ou quatre chiens foulent les terres à mes côtés, car ce pays qui est le mien est le leur aussi. Lorsque les pleurs blancs des cieux brodent le sol, mes compagnons à quatre pattes tirent le traîneau de la liberté. Je m'envole avec eux, à travers ce pays de champs, où nous longeons la rivière et ses beautés. N'y a-t-il rien de plus merveilleux que de guider ses chiens à travers la neige, de ressentir le vent liquéfier notre âme et de ne former qu'un avec le pays qui nous enracine?
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𝐋𝐀 𝐁𝐄𝐀𝐔𝐓𝐄́ 𝐃𝐔 𝐌𝐀𝐋
PoetryÔ Solitude Ma belle amie Ne me quitte pas aussi 11.12.22 - #9 poésie