Chapitre 6

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Mon esprit est un vrai désordre. Non, effacez ça- ma vie est un vrai désordre. La vie d'une personne normale ne serait jamais comme la mienne. Je devais penser milles fois avant de dire quelque chose car ici la mort était aussi facile que manger.

Je n'ai pas vu Sanzu depuis hier et j'espérais continuer ainsi. Une discussion avec cet humain qui me gardait enfermée ne m'intéressais pas.

Non, nope, nada.

Je ne pouvais même pas dire que ma vie avec ma belle-mère était mieux car ça n'étais pas le cas. Mais là-bas j'avais ma meilleure amie, Senju.

Quand je me sentais faible, elle était là pour me relever cependant désormais je devais faire face à mes problèmes seule.

Je voulais échapper à cet enfer aussi vite que possible. J'avais déjà essayé mais c'était impossible car cet endroit était très sécurisé.

Je me demande comment Sanzu et ces collègues peuvent diriger l'un des hôtel les plus célèbres - un hôtel à cinq étoile au Japon ?

Sérieusement est-ce que la police dormait pour ne pas être au courant de ses affaires ? Qui pouvait assassiner des gens et ensuite sourire comme le plus bel homme de ce monde. 

C est juste dramatique.

Soudainement une douleur lancinante dans ma tête m'empêcha de penser davantage.

- Ahh, mon crâne. murmurais-je avant de placer ma main gauche sur mon front et je sentis mon nerf ou ma veine ou peu importe battre contre mes doigts.

Toutes cette réflexion sur mon existence futile m'avait causé une migraine.

Je maudis mon sort. Je dois supporter cette douleur insoutenable parce que je suis bien trop timide pour ne serait-ce que leur demander des antidouleurs.

Je pris la télécommande. J'étais sur le point d'éteindre la télévision quand j'entendis une chose qui me laissais figer sur place.

"La nuit dernière, un cadavre a été trouvé à Shibuya. Les voisins affirment qu'il s'agit de celui de Yukino Kazama, une mère célibataire. Sa fille T/p est portée disparue. Il est possible que T/p soit également morte"

Puis une photo de moi apparait à l'écran.

Tout le monde rêvait probablement de se voir à la télé mais pas de cette façon. Définitivement pas dans cette situation où le monde entier pensait que tu étais morte.

Mon esprit était comme une tornade. Plusieurs choses venaient dans ma tête en même temps laissant mon esprit en chantier.

Ma belle-mère était morte tout comme moi. Oh putain. Cela ne pouvait pas se produire. Je n'étais pas décédée. Je suis vivante et en plus je vais parfaitement bien.

Mon rêve de parvenir à la liberté fût broyé quand j'entendis cette phrase:

"Il est possible que T/p soit également morte".

C'était drôle la manière dont certains mots semblaient affecter les individus plus qu'un flingue ou un couteau.

Je n'avais pas réalisé que je tremblais jusqu'au moment au j'amenais ma main vers ma bouche.

Psყᥴhoρᥲthᥱs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant