Life Saver by Twizzle_n

Chapitre 19 - Une partie de la vérité

Message de la traductrice : 

Coucou, 

Petite news, sur les avancées de la traduction : 

J'en suis au 30ème chapitre, il ne m'en reste plus que 4 à traduire. Je pense que lorsque j'aurais fini, je ferais un double poste tout les jours jusqu'à la fin de l'histoire. 

Fin des petites news 

Et pour finir, double poste pour le nouvel an. 

Bonne lecture et Bonne année (un peu en avance 😅)

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- Hey May ?

- Humm ?

- Est-ce que ... est-ce que tu me détestes ?

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PDV May

Je me réveilla avec des sueurs froides. La respiration rauque, la chambre plongée dans le noir. Seul un clair de lune brillait par la fenêtre et regarda le réveil à côté de mon lit. 04h24.

J'inspira longuement et me frotta le visage. J'étais dégoulinante de sueur. Répugnant.

Je n'avais pas vraiment envie de me rendormir, alors je me leva et me dirigea vers la fenêtre, écartant les rideaux. La ville était toujours aussi lumineuse et éblouissante. Je referma brusquement les rideaux et sortit de ma chambre, me rendant dans le salon. Tout était calme, la lumière extérieure éclairant doucement la pièce. Le paquet sembla avoir compris mon intention et il ne fis pas de bruit.

Je pris une profonde inspiration essayant de stabiliser ma respiration et je marcha jusqu'à la porte de Peter. Je baissa doucement la poignée et ouvrit la porte. Je m'appuya contre le cadre de sa porte et le regarda. Il dormait paisiblement, ronflant légèrement. Son visage était tourné vers la porte et je l'observa. Ses boucles lui tombaient légèrement sur les yeux et une petite voix dans ma tête me disant de m'approcher et de les retirer de son visage. Mais je préfèra ne pas l'écouter.

Bien sur que j'avais remarqué qu'après mes "leçons", ses blessures disparaissaient après 1 à 3 jours. C'était ... suspect. J'imagine que Peter était devenu un mutant ou truc dans le genre. Je ne l'avais pas élevé pour qu'il devine quelque chose d'aussi ... d'aussi... contre-nature.

...

Il ... il me rappelait beaucoup Ben. A chaque fois que je regardais Peter, j'y voyais une jeune version de Ben. Le père de Peter et Ben était frère, bien sûr qu'ils se ressemblaient. Mais Peter. Il avait les mêmes yeux, le même nez, la même envie de faire le bien. Et regarde ou ca t'as mené Ben.

Je ne supportais pas de regarder Peter. Cela me faisait trop penser à lui. J'aimais Ben et je ne supportais pas de le voir.

Quand Peter avait toutes ses blessures, il ressemblait à Peter. Pas à Ben. Le nez de Peter avait cassé à de nombreuses reprises, mais il ressemblait toujours à celui de Ben. Quand j'essayais de ne pas voir Ben mais seulement Peter, j'y arrivais pendant une petite semaine. Puis il était de retour. Il marchait dans l'appartement. Son fantôme me hantait.

Je ne supportais vraiment pas de le voir. Le voir lui.

Et non, je ne me sentais pas coupable. Je n'avais pas l'impression de battre mon ex-mari. C'était comme pour le punir d'autant lui ressembler, de voler son apparence. Sa peau, ses yeux.