Until every last star in the galaxy dies.

Chapitre III

Au fil des années, de la langue, des coutumes, des traditions, les gens te regarde d'une certaine manière, d'un certain air, d'un air franc ou d'un air plein de préjugés.

Quand j'ai mis le premier pas à travers cette porte de sécurité, je connaissais déjà le regard qu'allait me lancer la femme, quand l'alarme sonnera et que deux agents viendront en renforts.

Mais quand la lumière du cadre de porte resta vert et que les bruits tout autour continuèrent sans interruption je ne comprenais pas, la porte aurait du capter mon arme, la porte aurait du capter mon couteau, la porte aurait du capter mon autre couteau dans ma basket. Mais rien, rien ne sonna.

Je garda un air le plus neutre possible, et continua mon chemin quand la dame me fit signe de prendre ma valise et me souhaitant un bon voyage. Je partis en direction de l'embarquement, et attendis qu'on me fasse signe de me rendre dans l'avion.

Enfin assise et prête pour le décollage, je pris mon téléphone pour le mettre en mode avion, quand je vis une notification de Josh, Mike et Carla

Josh 11:43

- Reviens vite, je crois que Ben a cassé le four avec ses legos géants

- J'en ai pour quelques jours, je reviendrais dès que je pourrais

Mike 10:35

- Écoute, je regrette tout ce que je fais, tu me l'as bien rendu d'ailleurs, il faudrait que l'on parle sérieusement. S'il te plaît, appelle moi !

Je ne vais même pas lui répondre cela n'en vaut pas la peine.

Carla 10:32

- Heyy :) T'avais l'air un peu stressé ce matin t'aurais un moment pour qu'on aille se boire quelque chose ? <3

- Je te redis, j'ai pas trop le temps en ce moment

Je n'étais pas trop d'humeur à faire des petits messages gentil en retour, surtout que j'ai plein d'autre chose à penser en ce moment. Et d'ailleurs mes pensées ont été coupé court quand un garçon m'a dit salut et s'est assis à côté de moi.
Autant vous dire que j'ai jamais été aussi bien posé dans un avion, d'habitude je tombe toujours sur d'étranges personnes.

J'en avais pour 6h de vols alors j'ai voulu prendre mon carnet dans mon sac, quand le fameux garçon m'a pris le livre des mains et s'est exprimé :
- Viens on échange, moi c'est l'histoire d'un chien qui a été abandonné et qui se bat pour survivre et le tien ?
Il retourne mon livre en observant étonné la couverture, je lui repris des mains et rétorqua :
- Pas celui-ci, je lui en tandis un autre, t'as qu'a le lire pour connaître l'histoire sinon c'est pas drôle.
Il sourit à ma remarque, et pris le livre que je lui tendais. Il commença alors sa lecture. je l'observa lire et puis commença ma lecture.

Le temps s'écoula sans que je m'en rende compte et l'hôtesse passa nous servir le dîner.

- Bon je m'appelle Esteban Winked et toi ? me dit-il en me tendant la main

- Appoline Jefferson. souriais-je 

- Tu vas découvrir Bali ? m'interrogea-t-il

- Eum non pas vraiment

- Tu connais déjà alors ?

- Non je suis juste à la recherche de quelque chose...

- Ah bon, tu ne veux pas m'en dire plus hein ?

- Pas vraiment haha...

La discussion s'arrêta là. Je ne savais pas trop quoi penser de lui, il était bronzé, un peu déconnecté du monde quand je l'observai il avait l'air d'être d'ailleurs, d'une planète folle où tout allais bien. Il avait des cheveux bouclés bruns, il avait un léger accent, je ne sais dire d'où il provenait. Et il avait des yeux gris, si profond où l'on se perd en regardant l'horizon. Il était grand peut-être 1m80. Il était habillé avec un simple jeans noir, et un sweat beige. Il me dérangeait, il n'était pas un simple garçon mais quelque chose n'allait pas dans sa manière d'être quelque chose n'était pas correct, ce n'était pas un ensemble.

Je continua son livre, en me demandant pourquoi il lisait ça.

Je me suis toujours interrogeai sur les gens, leurs manières, leurs tics. Et lui il en avait un tas, peut-être trop. Plus j'y réfléchissais et plus je me disais que je ne pouvais pas créer un lien avec quelqu'un d'autre que ce soit pour me protéger moi ou ma famille. De toute manière je n'étais pas là pour ça, je dois retrouver mon père.

On en entame l'atterrissage. Alors Esteban me redis mon livre et me dis qu'il était bien, il avait fini. 

- Il n'est pas mal non plus, souriais-je en lui rendant son livre.

Il m'esquissa un sourire, puis se crispa au accoudoirs comme si quelque chose n'allait pas. Je le regarda d'un air interrogateur, et il ferma alors les yeux. Il a peut-être peur de l'atterrissage, alors je posa simplement ma main sur la sienne, et lui murmura que tout allait bien. Il se décrispa. 

Nous sommes arrivés, les passagers descendent un par un. Je sortis de l'avion l'air de Bali me fouettant le visage, je respire enfin. Je n'ai rien contre les avions mais leur climatisation est insupportable. Esteban était devant moi, il s'arrêta alors et me glissa un merci, au quel je répondis d'un sourire. 

J'ai été chercher ma valise, et avait glisser un simple salut à cet étrange personne. 

J'ai été faire quelque course, une bouteille d'eau, un sandwich, un paquet de cigarette et deux trois bricoles qu'il me manquait. Une présence était derrière moi depuis que je suis rentré dans l'aéroport, mais je me suis dit que ce n'était rien. Je passa la frontière et rentra dans la ville de Bali, je me retourna en regardant pour trouver un taxi, quelqu'un était derrière moi, une personne vêtu d'un long manteau noir. Je n'y prêta pas attention et sauta dans un taxi. Lorsque l'homme derrière moi y entra aussi, cet fois je n'étais pas en doute, j'étais sur, c'est lui qui me suivait.