Chapitre 2: Sacrifice

7 3 0
                                    


Cela faisait 1 an que je menais ce quotidien m'adaptais parfaitement à mon nouveau style de vie et le rythme qui l'accompagne . C'était presque inné chez moi , comme une seconde nature , un esprit attendant patiemment le bon moment pour refaire surface et prendre le contrôle total de ma vie. Il le prenait si bien qu'en simple spectateur j'assistais a la dégradation de notre vie sociale déjà presque inexistante . Je n'avais que très peu d'amis , du moins de personnes avec qui je parlais sans vouloir les tuer au moindre faux pas . Mais il y en avait un dont j'étais plus proche que les autres . C'était un homme du même âge que moi , frêle , petit pour un homme , environ un mètre soixante-cinq je dirais . Il était châtain , les cheveux mi-longs , les yeux de la couleur d'un chêne. Son prénom était aussi commun que son physique : Eric . C'était à vrai dire un garçon timide , assez intelligent , avec de grandes qualités de déductions et d'observations . Il n'était pas très loquace d'ordinaire , sauf si on lui parlait de sujets qui l'intéressait comme le jeux des échecs , l'astronomie ou encore les derniers jeux vidéos à la mode .Il vivait à proximité de chez moi , ce qui n'était pas un avantage pour mes activités nocturnes . Il veillait très tard le soir , soit pour jouer à ses tout nouveaux jeux , soit pour garder sa petite sœur lorsque ses parents n'était pas la , ce qui arrivait au moins une fois toutes les deux semaines . En dehors de ça c'était un garçon très à l'écoute , attentionné , serviable , gentil . Il était le profil type du fils idéal . Mais ce que ses parents ne savaient pas , c'était ses activités de piratage informatique qu'il effectuer lors de ses nombreuses insomnies . Comptes en banque , caméra de sécurité , tout ce qui lui passaient sous sa souris finissaient aussitôt par lui appartenir . Ce passe temps l'aidait en réalité à se calmer . A calmer sa colère face à ce monde qui l'ignorait . J'étais le seul qui lui prêtais de l'attention et à qui il prêtait la sienne en retour . A nous deux on aurait pu être riche et changer ce monde qui nous en voulait temps . Mais tout ça n'était qu'illusoire . La vérité finie toujours par éclater au grand jour . Un soir alors que je venais de lâcher un nouveau cadavre dans l'océan , j'ai du retourner dans ma cave nettoyer les preuves . Chose que je fais habituellement avant de partir avec le cadavre pour être sûr de ne rien louper par la fatigue . Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant Eric assis sur ma chaise d'interrogatoire à m'attendre patiemment .Eric avait tout découvert . Il avait des doutes depuis longtemps , alors il a décidé de pirater les caméras du quartier mais aucune activité suspecte . Malgré ça ses doutes et sa curiosité n'étais pas comblés alors i a décider de passer par la porte de mon garage qui n'est jamais fermée à clefs pour se faire son propre avis . Bien évidemment il savait que si je devais faire quoique ce soit de louche je le ferais dans ma cave , à l'abri de regards extérieurs .

Maintenant le choix était simple , soit on coopérait pour faire nos crimes en douces et j'acceptais d'être son alibi , soit il me dénoncerait aux autorités . Je ne pouvais me permettre d'accepter son marché . En effet si il était recherché par la police et qu'il m'interrogeait , ne pouvant vérifier notre alibi si cela ne se résume qu'à deux personnes étant l'excuse l'une de l'autre , il se verrait dans l'obligation de fouiller ma maison et par conséquent ma cave . En fouillant cette même cave ils y verraient ma salle de torture que je ne peux déplacer en dix minutes et m'arrêteraient pour meurtres. Ce qui mènerait au même résultat que s'il me dénonçait . J'ai eu beau le supplier , négocier pour opter le silence mutuel sans aide particulière , Eric ne voulait rien entendre . Il voulait que je fasse un choix et très vite ou il mettrait son plan à l'oeuvre . Et si je ne voulais faire un choix , il ne me restait qu'une solution qui me déchirait le cœur , l'éliminer . Malgré mes maintes et maintes supplications dans lesquelles je le suppliait de ne pas me forcer à le tuer , que c'était mon ami et qu'on n'avait pas besoin d'en arriver là , il ne changea pas d'avis . Alors j'ai fait tomber mon ami au solen le frappant avec le balais proche de moi . Une fois au sol , un peu assommé par le coup j'ai pris ma ceinture et j'ai serré . J'ai serré aussi fort que je le pouvais sa gorge en mettant mon pied sur son dos . Au bout de quelques minutes il ne bougeait plus .Eric n'étais plus . Il était là , étalé sur le béton humide et froid de ma cave , ma ceinture autour du cou . Je me suis jeté au sol , enlevé la ceinture et je l'ai serré dans mes bras . Et tout en le serrant je pleurais toutes les larmes de mon corps mon défunt ami . Je pleurais et je criais , faisant tellement de bruit que j'ai réveillé ma mère .

Le couteau sous la gorge [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant