Une blague, une moquerie, une simple plaisanterie

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Ce matin nous avions cours de métamorphose. Les gens me regardent encore plus bizarrement que d'habitudes. La vérité étant trop cruelle je me concentre pour ne pas la lire. J'aurais du, j'aurais su.

J'entre en cours, toute la classe se met à rire. Ah non pas tout le monde, un serpentard me regarde avec pitié.
- Mademoiselle Greenwood, est-ce une plaisanterie ? me dit le professeur McGonagall
- Je suis désolé madame je ne comprends pas, de quoi me parlez-vous?
Mon corps tremble, ma voix est faible.
- Votre visage mademoiselle, elle transforme un corbeau en miroir et me l'apporte.
Mon visage est griffoné d'insultes contre les professeurs. J'accepte enfin de lire la vérité.
Cette nuit les filles qui partagent mon dortoir, m'ont écrit dessus. Elles ont remarqué que je ne me regardais plus dans aucun miroir et en ont profité.
Les larmes me montent aux yeux, je pars en courant.
Après avoir nettoyé mon visage, mes larmes mélangées à l'eau du robinet. Je sors, lentement je marche dans les couloirs. Je suis invisible comme inexistante. Personne ne me prête la moindre attention. Je continue ma route, je m'apprête à rentrer dans la forêt interdite.

L'enfer au paradis : harcèlement à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant