Honte et persécution

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Vous connaissez ce sentiment? La solitude... mais pas le fait d'être seul physiquement, non... le plus douloureux, le plus insuportable... la solitude quand on est au milieu de plein de monde mais qu'on se sent seul, horriblement seul.

Je suis dans un couloir lorsqu'une dizaine d'élèves de premières années arrivent.
- Petrificus Totalus, dit l'un d'entre eux, un serpentard
- Regardez là, pauvre statue qui ne peut pas se défendre, dit une poufsouffle avant de couper ma natte avec une paire de ciseaux.

Je viens de vous parler de la solitude mais là c'est encore autre chose. Je vois, j'entens, je ressens mais je ne peux pas bouger, pas m'exprimer. Comme dans un cauchemar... vous savez on l'a tous déjà fait. On veut courir ou crier mais rien ne répond... ton cerveau envoie les ordres mais les muscles ne répondent pas. C'était exactement cela que je vivais, sauf que ce n'étais pas un cauchemar s'était la réalité.

Revenons à mes persécuteurs. Mes cheveux se défont lentement. Un griffondor ordonne aux autres d'amener ma surprise. Quelqu'un arrive avec un sac.
- Wingardium Leviosa.
Le contenu du sac s'élève, j'observe horrifié la bouse de centaure qu'il étale sur mes vêtements.
- Quelle est crade.
Ils partent en ricanant.
Lorsque la sonnerie retentit je suis toujours pétrifiée. Les élèves sortent des classes, il me regarde surpris, moqueur, apitoiement écœurant. Une griffondor d'au moins 15 ans s'approche et me libère.
- Finite Incantatem, je suis désolé pour toi, me dit-elle
Je fuis.

Je cours jusqu'au dortoir, les autres filles sont dans la chambre. Quand j'arrive elles sortent écœurée. J'ôte et jette mes vêtements bousillés. Je file me doucher cependant de retour dans ma chambre tout mes vêtements ont disparus. Je n'ai plus que les sous-vêtements que je porte.
- Je ne peux pas leur prendre des vêtements elles sauraient que c'est moi. A l'heure du dîner, je profite que tout le monde soit dans la grande salle pour quitter le dortoir. J'erre dans le dortoir quand je tombe sur le professeur Chourave.
- Professeur...
Elle me coupe,
- Je vous amène au bureau de la directrice.

J'attend dans le bureau que le professeur revienne avec le professeur McGonagall, toujours en sous-vêtements et serviette.
- Mademoiselle Greenwood, pourquoi vous balader dans les couloirs ainsi?
Je lis en elle un profond agacement.
- Faut croire que je suis une pute, je pars en courant, en pleure. Je vole finalement des vêtements, je me sers dans différents dortoirs sauf celui des premières années.

L'enfer au paradis : harcèlement à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant