Soy Valentina | La Casa De Papel ~ Tome 1

Chapitre 15 - Attraper

Je suis retournée surveiller les otages qui trient les billets car nous leurs avons trouvés tous un travail donc il n'y a plus personne dans le hall. Mais d'un coup une voix familière m'interpelle

Rio : Viens faut que tu vois un truc

Je lève la tête vers mon copain Rio qui viens de me chuchoter de le suivre donc j'obéis sans rien dire et le suit dans les nombreux couloirs de cette Fabrique jusqu'à se qu'on rejoigne la salle de réunion où sont présents Tokyo, Denver, Moscou, Helsinki, Belin et Nairobi ainsi que Oslo toujours incapable de parler ni même de bouger, tous face à la télé

Moi : Qu'est-ce qui se passe ?

Il me fait signe de regarder donc je m'approche un peu plus et fais les gros yeux en voyant les informations

Denver : Ils l'ont chopé putain !

On peut voir dans le journal télévisé des flics ainsi que des scientifiques devant notre maison à Tolède mais le pire c'est pas ça, non le pire c'est quand je vois mon oncle à l'écran

Tokyo : On est tous morts !

Je regarde l'écran mais d'un coup l'image se met à beuger jusqu'à finalement s'éteindre

Rio : Ces fils de pute nous ont coupé la télé !

Moi : On fait quoi ?

Je me tourne vers Berlin qui hausse les épaules

Berlin : Il nous reste 5h avant le dernier appel

Tokyo : C'est quoi le Plan Tchernobyl ?

Berlin me lance un regard noir en l'entendant évoquer ce plan dont je leurs ai parlé sans faire exprès

Berlin : Rien qui nous concerne pour l'instant on y est encore loin

Rio : Le professeur s'est fait coffrer donc ils vont bientôt réussir à rentrer faut qu'on se tire d'ici !

Berlin : Personnes ne bougeras d'ici !

Moi : C'est une histoire de ouff putain !

Denver : Le plan part clairement en couilles !

Et ça c'est peu dire. Plusieurs heures plus tard nous sommes, Berlin, Helsinki, Denver, Moscou, Nairobi, Rio et moi assit à la table à nous regarder dans le blanc des yeux

Moi : T'as quand même pas osé faire ça Berlin ?

Berlin vient de nous annoncer qu'il a dénoncé Tokyo aux flics en la mettant sur une table à roulettes et l'a poussé à l'extérieur de la fabrique

Berlin : Elle perdait complètement les pédales elle était entrain de niquer tout notre plan !

Moi : Et alors ? Une sanction ou une menace aurait suffi !

Berlin : Tu sais très bien que non elle était prête à tout gâcher pour son petit bien personnel !

Rio : Et vous vous cautionnez ça ?

Il regarde chacun des membres du groupe qui baisse presque tous la tête ou le regarde avec pitié me faisant lâcher un ricanement nerveux

Moi : J'y crois pas ! Me dites pas que vous vous rangez tous de son côté quand même ?

Rio : Aucun de vous n'est censé ici ?

Berlin regarde Rio

Berlin : Vous n'êtes que des gamins c'est pour ça que vous parlez comme ça ! Tu penses vraiment que tu vas finir ta vie avec une femme comme Madrid ? C'est qu'une amourette de vacances...enfin de braquage pour le coup

Puis il me regarde

Berlin : Et toi tu t'es faite une copine et tu crois que vous allez rester meilleures amies pour la vie ? Pas d'attache personnelle, l'une des règles du professeur !

Moi : Ça me fait rire ça venant d'un mec qui baise une otage sur un bureau tout les jours depuis qu'on est là !

Berlin qui est en bout de table et moi à l'autre bout face à lui relève la tête me regardant droit dans les yeux avec insistance de façon à me menacer

Berlin : Je pense que niveau règles enfreintes vous êtes les moins placés pour l'ouvrir

Rio : Tu ne connais rien de ma relation avec Madrid donc fermes là ! Non mais franchement y a rien qui cloche pour vous ? Moscou tu cautionnes toi ?

Moscou : Pas vraiment mais....

Il se gratte la nuque ne sachant quoi dire

Moscou : Rooh et puis merde c'est pas mes affaires ! Tout ce que je sais c'est qu'elle était entrain de gâcher tout le plan

Moi : Denver ?

Denver tourne la tête vers moi la bouche entrouverte ne sachant quoi dire tout comme son paternel avant lui

Moi : T'approuves ? Tokyo est ton amie à toi aussi et t'es d'accord avec ça ?

Il soupire bruyamment en m'entendant avant de poursuivre l'air peiné

Denver : Madrid écoutes je...

Je le coupe ne le laissant même pas finir sa phrase

Moi : Ok c'est bon j'ai compris pas besoin d'en dire plus ! Allez bien vous faire foutre, chacun d'entre vous ! Et croyez moi je le pense sincèrement

Puis je quitte les lieux malgré la voix de mes camarades qui tentent de m'inciter à renoncer et faire marche arrière...