Chapitre 18 : Les Caraïbes

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2 ans sont passés depuis la fin du braquage de l'Histoire dans lequel nous avons eu la chance de survivre. Mon père a passé une bonne partie de sa vie à mettre ce plan en place négligeant même mon éducation parfois mais on a finalement réussis, ça n'a pas été en vain car à présent, nous sommes riches. Après le braquage nous sommes tous partis de notre côtés le temps d'échapper aux flics puis à la tombée de la nuit, nous avons embarqué sur un navire et c'est seulement lorsque nous avons dépassé les eaux internationales que nous avons compris, on l'a fait. Après avoir échappé aux flics pour de bon, le professeur a confié à chaque duo de nouvelles identités ainsi qu'un lieu pour y résider. Rio et moi avons choisi d'acheter une île aux Caraïbes rien que pour nous deux et nous y habitons en amoureux depuis la fin du braquage. C'est un endroit vraiment merveilleux, on pêche pour se nourrir, on est nue, sauvage, mais dans un certain luxe. Je suis donc assise sur la plage en maillot de bains et regarde Rio entrain de pêcher, torse nue, afin de trouver notre repas. Une fois sa partie de pêche terminée, il revient vers moi

Rio : Mate moi ça !

Il me montre avec fierté le poisson qu'il vient tout juste de pêcher

Moi : Je préfère te mater toi, c'est plus plaisant à regarder qu'un poisson

Il rigole puis pose le poisson dans un panier et s'assoit à côté de moi. Je m'installe dans ses bras et regarde le bleu turquoise de la mère en face de nous

Moi : J'arrive pas à croire qu'on soit là depuis 2 ans déjà

Rio : 2 ans au paradis

Je souris suite à sa remarque puis relève la tête et l'embrasse

Moi : C'est vrai qu'on est vraiment bien ici mais...

Il me regarde avec incompréhension

Rio : Mais quoi ?

Moi : Je culpabilise parce que cette vie on à pu l'avoir grâce à ceux qui sont morts lors du braquage...

Je me remets à fixer l'horizon l'air pensif, me remémorant la mort de Moscou et Berlin. D'après les grands philosophes le temps guérit les blessures mais même après 2 ans je ne me suis toujours pas remise de la mort de mon père

Moi : Et même si j'adore cette vie, mon oncle me manque beaucoup

Rio : Tu veux appeler le transporteur ?

Le professeur nous a donné des numéros de téléphone pour qu'on puisse le contacter n'importe où dans le monde. Il nous suffit simplement d'appeler le numéro en question, demander un transporteur, puis il va être mit au courant dans la minute qui suit. Il a mit ce système en place étant donné que ignorons où il réside ainsi que tout les autres pour ne prendre aucun risque, seul lui savait où chacun de nous habite

Moi : Peut-être... je ne sais pas. Tout ce dont je suis sûre c'est que mon oncle me manque et j'aimerais le revoir

Rio : Alors on va l'appeler

Je me toune pour être face à lui et le regarde surprise pendant qu'il sourit

Moi : Tu est sûr ? Si on le fait la vie paradisiaque qu'on mène depuis 2 ans maintenant va s'arrêter...

Il me regarde toujours en souriant

Rio : On est ensemble alors si tu veux revoir ton oncle je te soutiens

Je souris à mon tour avant de coller mon front au siens

Moi : Je t'aime Rio

C'est peut-être un peu bête mais même si 2 ans sont passés depuis le braquage on continue à s'appeler par nos noms de braqueur, pour se souvenir un peu du passé et de la façon dont tout a commencé

Rio : Moi aussi je t'aime Madrid

Une fois notre petit moment romantique terminé, il me tend un téléphone pour que je puisse enfin appeler le transporteur. Bien sûr c'est un téléphone intraçable par la police car même après tout ce temps nous sommes encore recherchés par les autorités du monde entier. Je tape alors le numéro du transporteur et au bout de quelques secondes il décroche

..... : Allô ?

Moi : Bonjour, je m'appelle Madrid et j'ai besoin d'un transporteur

Le transporteur : Ça va être inutile

Moi : Comment ça ?

Le transporteur : Rendez-vous demain au port à 14h avec votre coéquipier et vous comprendrez tout

Moi : Hum...ok merci

Il ne répond rien de plus et raccroche simplement me laissant en plan

Moi : J'espère qu'il va être mit au courant

Rio : Je suis sûr qu'il le sera

Je me remet dans ses bras et attend patiemment le lendemain...

Soy Valentina | La Casa De Papel ~ Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant