Les deux visages (Benimaru Shinmon x Oc)

Bienvenue à Asakusa

Benimaru Shinmon s'adressa à ceux chargés des présentations :

- Qu'est-ce que vous foutez là ? L'empire sait que je supporte pas les types qu'il envoie alors cassez-vous.

Les hommes parurent déstabilisés et craintifs. L'un d'eux tenta de s'expliquer :

- C'est que... Benimaru Shinmon... les présentations il faut-

- C'est Shinmon Benimaru pour toi. Et j'men tape des présentations, vous m'avez imposé ce mariage ridicule alors si il faut en plus supporter les lèches-culs de l'empire, ça va me gaver. Dégagez.

Mai cligna des yeux, étonnée de la vulgarité du capitaine Shinmon.

- Enfin, jeune maître ! S'exclama un grand homme avec une cicatrice sur le nez qui venait de faire son apparition. Soyez polis !

L'entrée de l'homme sembla calmer Benimaru et Mai supposa qu'il devait s'agir du commandant Konro.
Beni croisa les bras sur son torse et regarda enfin dans la direction de sa femme. Elle était de taille moyenne, mince, pas particulièrement belle mais elle serait sûrement mieux sans son maquillage de geisha et sa coiffure trop travaillée, il était évident qu'elle n'y était pas à l'aise. Tout semblait faux chez elle. Benimaru croisa son regard et elle regarda aussitôt ailleurs. Konro s'excusa auprès des hommes puis il se tourna vers Mai et lui parla avec douceur et gentillesse :

- Tu es Mai ? J'ai lu ton dossier. Tu es un bon élément de la Fire Force ! Dommage que tu ne veuilles plus utiliser tes pouvoirs... qu'importe entre !

« Mes seuls pouvoirs sont de me transformer en monstre et je ne peux même pas choisir quand je veux les utiliser, tu parles d'un pouvoir ! » songea-t-elle.

- Merci infiniment. Répondit Mai en souriant.

Lorsqu'elle entra, deux fillettes s'approchèrent d'elle.

- T'es qui pouffiasse ? Demanda l'une d'elle.

- Tu veux nous voler le maître pouffiasse ? Questionna l'autre.

Mai s'apprêta à répondre mais Konro intervint :

- Hina ! Hikage ! Cette femme est l'épouse du maître maintenant alors soyez gentilles avec elle !

Les deux jumelles grimacèrent et partirent en courant. Konro s'excusa encore et Mai compris qu'il était la personne la plus censée de la maisonnée. Beni se contenta de dévisager vaguement Mai puis il s'adressa enfin directement à elle :

- Viens.

Il marcha avec elle dans la maison et s'arrêta devant une pièce ouverte par des panneaux de bois et de papier. Il y avait des futon pliés sur le côté. Benimaru indiqua l'intérieur et dis :

- Ta chambre. Tes vêtements seront amenés devant la porte tout les jours. Les repas sont à des heures fixes alors les manques pas. Fais ce que tu veux, il marqua une pause, je m'en tape.

- D'accord. Répondit simplement Mai.

Benimaru partit et Mai s'assit sur le sol. Elle commença à songer à ce qu'elle devait faire maintenant. Elle menaçait tout le monde ici. Elle risquait à tout moment de causer la mort de plein de gens innocents. Que faire ? Elle songea à se suicider mais réalisa que cela causerait des problèmes à Benimaru car l'Empire arriverait à faire croire à tout le monde que c'était de la faute du capitaine. Mai pensa au capitaine, elle le trouvait désagréable et se foutait bien de savoir de quoi l'Empire l'accuserait si elle se suicidait. Il était froid et distant. Benimaru lui avait à peine adressé la parole, et quand il l'avait fait, il avait été méprisant. Il ne l'aimait apparemment pas du tout, ce qui était compréhensible puisqu'il avait été obligé de l'épouser. « J'y suis pour rien moi, merde ! Si on m'avait laissé le choix je serais restée dans ma cellule ! J'ai jamais voulu me retrouver ici ! » songea la jeune femme. Soudain, elle fut coupée dans ses pensées par l'alarme prévenant de l'apparition d'une torche humaine qui sonnait dehors. Elle se leva précipitamment et couru à l'extérieur voir ce qui se passait. Les pompiers d'Asakusa acclamaient Benimaru qui, sur un toit, s'apprêtait à affronter une torche humaine. Il commença à se battre contre celle-ci, sautant au sol loin du champ de vision de Mai. La jeune femme chercha des yeux une sœur pour faire la prière mais n'en vit aucune. Elle s'approcha du commandant Konro qui observait silencieusement les hommes acclamer le capitaine Shinmon et lui demanda :