On sera là pour toi Heiji

Chapitre 1 : Par ma faute

Toyama Kazuha , Hattori Heizô ainsi que sa femme Hattori Shizuka étaient assis dans une salle d'attente d'hôpital. Ils attendaient depuis des heures, des nouvelles d'Hattori Heiji, ce dernier avait été emmené en salle de soin. L'inquiétude pouvait se lire sur les visages de Kazuha et de Shizuka. En ce qui concernait celui de Heizô, il était comme d'habitude fermé. Le silence pouvait régner dans la pièce. A vrai dire, cela faisait un bon moment que tout le monde était silencieux.

« Kami tout cela est ma faute » déclara Kazuha tout à coup en sanglotant et en couvrant son visage avec ses mains. Cette phrase, venait de rompre le silence qui était lourd et pesant.

« Kazuha-chan ne dis pas ça ! Je ne veux pas que tu te sentes coupable. Tu connais Heiji, il est prêt à tout pour protéger les gens qu'il aime. » assura Shizuka en posant sa main sur l'épaule de la jeune fille qui était assise à côté d'elle.

« Mais Oba-chan, j'aurais dû faire attention à la voiture qui arrivait...et je n'aurais pas dû courir après ce fichu criminel. » pleura la jeune fille.

Shizuka ne savait pas quoi répondre pour lui répondre, la mère du garçon était elle-même bouleversée et n'avait pas vraiment l'énergie pour consoler l'adolescente. Elle se contenta de soupirer et de regarder son époux qui n'avait toujours pas décroché un mot depuis un moment. Enfin lors de leur arrivée à l'hôpital, il avait demandé à Kazuha ce qui était arrivé à son fils, après cela il était resté muet et il s'était assis en croisant ses bras.

Alors qu'elle attendait toujours des nouvelles de son ami d'enfance en continuant à sangloter, elle se remémora ce qui s'était passé la matinée.

RETOUR EN ARRIERE

Le matin Heiji était sur une affaire de meurtre et comme d'habitude, Kazuha était à ses côtés. La police d'Osaka se trouvait également sur les lieux du crime. Parmi les policiers se trouvaient notamment l'inspecteur Otaki. Le crime avait eu lieux dans un appartement et le détective de l'Ouest avait trouvé le coupable assez rapidement. Mais quand est arrivé le moment de l'arrestation du coupable, ce dernier sortit une arme et tira dans l'épaule d'un policier. Il profita de la panique générale pour s'enfuir de l'immeuble en courant. Kazuha était la première à remarquer que le criminel s'était enfui et sans réfléchir, elle se mit à le poursuivre. Quand la jeune fille arriva en bas de l'immeuble, elle vit que le coupable était déjà de l'autre côté de la rue. Elle se précipita dans la rue sans prendre la peine de regarder si des voitures arrivaient. Mais dans sa hâte, elle manqua de trébucher, ce qui arrêta sa course. Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle réalisa qu'elle était au milieu de la rue et vit une voiture arriver à toute vitesse. Elle n'arrivait pas à réagir, elle était comme pétrifiée. Soudain elle entendit quelqu'un crier son nom, c'était Heiji. Mais par la suite, tout est allé très vite, Kazuha se retrouva au sol. Elle n'était pas inconsciente elle avait juste quelques égratignures. Quand elle se releva, elle était choquée en apercevant son ami. Elle était dans un état second, alors qu'elle regardait Heiji qui se trouvait plus loin, il étendu dans la rue, il semblait blesser et inconscient. Alors qu'elle était toujours dans son état de transe, plusieurs personnes commencèrent à se préciter ver le jeune homme blessé.

« KAZUHA-CHAN ! » appela Otaki quand il vit la jeune fille qui semblait en état de choc. L'inspecteur venait de sortir de l'immeuble, ne sachant pas ce qui s'était passé, son premier réflexe dès qu'il avait vu Kazuha était de s'assurer qu'elle allait bien. « Que s'est-il passé ? Est-ce que ce criminel t'a fait du mal ? C'est quoi cet attroupement là-bas ? Et où est Hei-chan ? »

Les questions d'Otaki permirent à Kazuha de sortir progressivement de sa transe. Elle regarda l'inspecteur et commença à pleurer.

« O-Otaki-han...H-Heiji... il a été renversé. C'est lui que tout le monde regarde là-bas. J-Je crois qu'il m'a poussé pour que j'évite de me faire renverser et ensuite...il... ». Elle ne pouvait pas terminer sa phrase à cause de ses larmes.