Chapitre 16 : Sermonné !

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Le lendemain matin, Conan prit son petit-déjeuner avec la famille Hattori et 'Ran'. Après avoir terminé, Heizô partit travailler. Il était d'ailleurs le seul, avec son épouse à pouvoir sortir, par rapport à la situation. Le petit détective était conscient que cette fois encore, son séjour ne consisterait pas à visiter Osaka. Il devait rester chez son ami, pour voir si tout se passerait bien pour lui. Il souhaitait également qu'Harukaze soit arrêté avant qu'il ne reparte à Tokyo. Sinon il se sentirait mal de laisser Heiji en danger. Dans tous les cas, après le petit-déjeuner il s'assit dans un fauteuil du salon et réfléchit à d'éventuelles stratégies, si jamais le criminel devait pointer le bout de son nez.

« Conan-kun ? » fit 'Ran'. Cela le sortit de sa réflexion.

« Oui Ran-neechan ? » répondit-il pour paraître naturel au cas où quelqu'un les entendrait.

« C'est bon, ton ami est parti lire dans sa chambre et sa mère parle à des policiers dehors. D'ailleurs, je crois qu'elle ne va pas tarder à partir pour faire des courses. » dit-il en chuchotant quand même par précaution. « Ecoute hier soir je suis sorti en douce avec mon glider et je n'ai rien vu de suspect autour de la maison. Je ne pense pas qu'il osera attaquer ici avec tous ces flics. »

« C'est une bonne chose alors, mais il est toujours dans la nature. » soupira l'enfant aux yeux bleu.

« Oui, mais tant que ton ami est ici, il est en sécurité et son père à l'air déterminé à faire arrêter cet assassin. » Il essaya de rassurer le petit détective.

« Ouais mais bon... »

« Ecoute Tantei-kun, je sais que ce n'est pas évident, mais tu as dit à ton pote que tu venais lui tenir compagnie. Alors au lieu de rester là, à stresser, va le voir et je sais pas moi... Essaye de stimuler sa mémoire. Ne reste pas là les bras croisés. » Le voleur qui avait le visage de Ran avait un air sévère.

« Je ne reste pas les bras croisés...Mais bon tu as raison sur un point je suis là pour lui tenir compagnie avant tout. » Il sauta du fauteuil et alla vers la chambre d'Heiji.

Il toqua à la porte avant d'entrer.

« Heiji-niichan, je peux entrer ? »

« Oui Conan-kun. » répondit l'osakien.

« Je ne te dérange pas trop ? » demanda-t-il en entrant.

« Non pas du tout ! Je venais de terminer ce tome. » Il posa le livre qu'il tenait sur son bureau.

« Dis...maintenant tu peux me dire, pour quelle raison, tu ne veux plus être détective ? »

« Eh bien...je ne sais pas si tu pourras comprendre, tu n'es qu'un enfant après tout. » fit-il remarqué avec un air embarrassé.

« S'il te plaît, hier tu étais sur le point de me le dire. » Il fit son plus beau sourire enfantin qui était irrésistible.

« Bon ok ok.... C'est vrai qu'on m'a dit, que tu étais comme mon petit frère. » dit l'adolescent vraisemblablement attendrit par le visage de l'enfant.

« Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour convaincre un ami amnésique. » pensa Conan en grimaçant dans son for intérieur.

« Comme tu le sais, je ne me souviens pas de grand-chose concernant mon passé. » commença-t-il. « Mais il m'est arrivé d'avoir eu quelques flashbacks et on m'a aussi raconté comment je me comportais avant l'accident, j'étais une vrai tête brûlée. » dit-il en soupirant.

Conan ne l'interrompit pas, mais il se sentait mal de voir son ami parler de lui-même de cette façon.

« Je sais même que la première fois que j'ai rencontré Kudô, j'étais sur une affaire et j'ai désigné le mauvais coupable. Avec ce genre de souvenir, j'ai eu comme l'impression que j'étais un gars qui jouait plus au détective...Vois-tu. »

On sera là pour toi HeijiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant