Chapitre 20 : Déclaration

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Quelques heures plus tard, Kazuha revient dans la chambre de son ami d'enfance pour avoir une longue discussion avec ce dernier.

« Heiji ? Tu dors ? » demanda-t-elle en ouvrant la porte de sa chambre.

« Non, tu peux entrer. »

« Comment te sens-tu ? » questionna-t-elle en s'approchant de son lit.

« Ça va. Disons que j'ai connu pire. » répondit-il en se plaçant en position assise.

L'osakienne s'assit au chevet de l'adolescent. Elle regarda son ami tristement, elle était visiblement sur le point de pleurer.

« Eh Kazuha, ne pleure pas ! Je t'ai dit que j'allais bien aho. »

« C'est pas ça ! Je repense à la façon dont je t'ai traité quand tu étais amnésique. » sanglota-t-elle.

« A la façon dont tu m'as traité ? Idiote ! D'après mes souvenirs tu as tout fait pour m'aider. » dit-il avec un ton taquin.

« Non... » elle secoua la tête. « Rappelle-toi, après que tu es annoncé que tu ne voulais plus être détective, j'étais plus distante avec toi. » elle mit ses mains dans son visage.

« Ouais, mais bon j'avoue que je me suis comporté comme un aho en disant ça. » fit-il avec un rire embarrassé.

« Ce n'était pas ta faute. Tu n'étais plus vraiment toi-même. Tu ne te souvenais plus de grand-chose, tu avais besoin qu'on t'aide et moi tout ce que j'ai fait c'est de te laisser tomber, alors que j'étais responsable de ta perte de mémoire. Tout ça parce que tu as voulu me sauver la vie. » culpabilisa-t-elle en essuyant ses larmes avec sa main. « Regarde tout ce que ça a entraîné, ce criminel a failli te tuer. »

« Arrête de dire ça ! C'était un accident, les accidents ça arrive. Concernant cet assassin, il m'en aurait toujours voulu amnésique ou pas ! De toutes les façons, tout ça a été un malheureux concours de circonstances, mais c'est fini, je vais bien et j'ai retrouvé la mémoire. »

« Hmm... » Elle avait toujours un visage triste.

« Bon maintenant fais-moi un sourire. Cette tête triste ne te va pas du tout aho ! » dit-il d'un air moqueur.

« C'est toi le aho. » rétorqua-t-elle en faisant un léger sourire.

« Voilà tu es mieux comme ça. » sourit-il à son tour. « Au fait, comment va ton père ? » s'enquit l'adolescent en se rappelant qu'il n'avait pas eu de nouvelles du père de son amie depuis la fusillade.

« Il va mieux ! Il pourra bientôt reprendre le travail d'ici quelques jours. » répondit-elle vu que Toyama Ginshiro souffrait de maux têtes à cause du choc, qu''il avait eu lieux après la course poursuite. « D'ailleurs je l'ai eu au téléphone avant de revenir te voir, il est content que tu aies retrouvé la mémoire et il te souhaite un bon rétablissement. »

« C'est une bonne chose s'il va mieux. »

« Oui ! Il va tellement mieux qu'il m'a puni, il m'a laissé venir te voir aujourd'hui, mais c'est exceptionnel. » dit-elle avec un rire embarrassé.

« Pourquoi t'a-t-il puni ? Qu'est-ce que tu as encore fait comme bêtise ? » demanda-t-il d'un air amusé.

« Eh bien à vrai dire...hier je voulais venir te voir, j'ai donc dit à Otaki-han de venir me récupérer. Mais otōsan m'avait interdit de sortir vu qu'on était encore sous protection. Alors j'ai attendu qu'il s'endorme pour dire à Otaki-han de venir en disant que otōsan était d'accord. » Elle rougit honteuse de raconter cela.

« Tu veux dire que tu as désobéi à ton père, pour venir me voir ? Ce n'était pas nécessaire aho ! » Il rougit en regardant ailleurs.

« Mais aho ! Je m'inquiétais pour toi, on ne s'était pas parlé depuis la fusillade et je tenais à m'excuser de t'avoir ignoré. » elle haussa un peu le ton.

On sera là pour toi HeijiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant