ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 6

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Je ferme mes yeux, je suis apaisé, je m'endors parce que j'ai plus peur le temps de quelque instant, je ne suis plus inquiet, je ne pense plus.

Je me réveille avec un gros poids dans ma tête, la lumière me fait mal aux yeux mais je n'ai même pas la force d'exprimer cette souffrance. J'ai envie de voir ma femme pour qu'elle me rassure, pour qu'elle me dise qu tout va s'arranger. Pourquoi j'ai suivi Yanis ? J'aurais pas du boire, j'ai été infidèle, irrespectueux, un fuyard comme d'habitude. J'entends des voix, j'entends celle de Mavi et Yasin.

Mavi : abim kötü yoldan gidiyor ona kaç kere dedim beni hiç dinlemiyor ! (mon grand frère va suit le mauvais chemin je lui ai dis plein de fois mais il ne m'écoute jamais)

Yasin : Mavi pleure pas tout finira par s'arranger j'te promet

Mavi remarque que je suis réveillé, elle me câline directement. J'en avais besoin mais ce ne me suffit pas, je la prends dans mes bras en retour avec le peu de force qu'il me reste. Elle en souffre de mes conneries ma sœur, c'est la seule dans ma famille qui sait mes mauvaises actions, elle le cache et en souffre dans son coin. Je m'en veux terriblement de les faire souffrir ainsi...

Moi : Sibel nerde ?

Mavi : elle dort

Yasin : ça va toi ?

J'hoche la te tête, dire que tout va bien même quand tout va mal est mon quotidien depuis plus de 4 ans maintenant. Ces pires phase que beaucoup vivent, tout va mal mais on continue parce que c'est la vie. On se demande si un jour on finira par être heureux, si on mérite d'être heureux, si on a le droit d'être heureux. On se déteste mais on essaye de s'aimer.
Ces sentiments sont indescriptible temps qu'on ne la pas vécu. Kadir arrive, pour une fois il est calme d'ailleurs.

Kadir : Ilyas tu déconne j'ai juré regarde ton état puis dire que ta femme est dans la pièce à coté a dormir paisiblement en pensant que son mari la respecte. Ressaisis toi, arrête de suivre l'autre chien de la casse puis dirige toi dans le bon chemin d'accord ? Devient un vrai homme ! Je sais que ça va pas, on est la pour t'aider, on est la pour toi donc ne t'étouffe pas dans tes pensées tout seul, si on coule c'est a plusieurs pas l'un sans l'autre.

Je dis rien, il a raison, je me lève puis prend mes frères dans mes bras. Ça paraît peut être faible de ma part mais après tout je suis humain, j'ai le droit d'être mal, d'être triste. Mais je n'ai pas le droit de fauter comme je l'ai fais. Mavi s'approche de moi puis me caresse la joue en souriant, les yeux humide, elle me prend dans ses bras. Elle me dit d'aller me doucher puis d'aller réveiller ma femme. Je fais ce qu'elle me dit, ils quittent la maison puis j'agis. Je la rejoins, me couche a ses cotés puis la prend dans mes bras. Elle se réveille doucement suite a mes caresses. Elle sourit, je ferais n'importe quoi pour son sourire, je lui cacherais toutes mes conneries malheureusement mais je suis obligé. Je pense encore a elle, je réussirais a t'oublier Ruya, tu reste une leçon de ma vie.
Main dans la main, nous marchons, nous sourions. On passe la journée dehors, journée shopping pour nous deux. On vient de sortir du restaurant italien, on s'est pété le bide mdrrr.

Sibel : je vais pas m'en remettre pendant longtemps la

Moi : j'te jure même moi j'suis mort

Sibel : meurt pas sinon qui va me mener mdrrr

Moi : ah donc j'suis ton chien ?

Sibel : peut être

Moi : bah vazy salut

Sibel : J'RIGOLE lâche moi pas c'est bon c'est bon

Moi : j'préfère

Sibel : nan enfaîte lâche moi

Moi : j'tai lâcher c'est toi qui t'accroche comme une ventouse cousine

Sibel : hein ? Quoi ?

Moi : rien

Sibel : je préfère

Elle explose de rire, je l'imite pour l'énerver parce que moi elle m'a soûlé cette folle mdrrr. Je la met a bout, elle me met a bout, tour a tour on s'embête. Elle est juste magnifique quand elle sourit, elle est douce quand elle a agit, j'avais pas vraiment remarque ceci dans le détails auparavant.
Bref je vous passe notre belle journée puis le soir on finit par rentrer. Je me change pendant qu'elle prépare des choses a grignoter. Je la rejoins pour l'aider puis remarque qu'elle saigne de la cheville, je la vois entrain de se baisser pour toucher sa blessure. J'ai compris a l'instant je remarque que le couteau est par terre.

Moi: putain cava Sibel ?!

Sibel : oui oui il a juste glissé de mes mains

Moi : touche pas !

Je la prends dans mes bras puis la porte jusque la salle de bain. Je la pose sur la machine a laver puis la soigne, elle se laisse faire en crispant un peu son visage. Cava c'est pas profond, elle a eu beaucoup de chance, vraiment. Je finis par faire un bandage ou se situe sa blessure c'est a dire a sa cheville. Je me relève puis pose mes mains sur sa taille pour la descendre, je le fais. Elle pose ses mains autour de ma nuque, nos corps sont proches. J'observe ses lèvres pulpeuse qui a l'air d'être si douce. Je m'approche d'elle petit a petit. Je veux l'aimer, je veux lui faire montrer que je veux l'aimer en douceur. Je l'embrasse avec douceur. Ce moment, j'ai ressentis de l'amour, son amour pour moi, le mien pour elle qui se développe. Je me sens aimé, rassuré, je me sens mieux, je me sens vivant. On finit par un doux baiser, on sourit, elle est toute gène comme moi d'ailleurs.

Sibel : je t'aime

Moi : moi aussi

Je lui fais un bisous sur le front puis l'aide a marcher jusqu'au salon.Pendant qu'elle se pose, je nettoie la cuisine puis ramène la salade de fruit qu'elle avait préparé. J'ai le sourire depuis ce baiser, je veux l'aimer, elle me rend heureux, elle me comble, elle est celle qu'il me faut. Sa belle tête que j'observe, ainsi que son beau corps, ses cheveux doux, elle est un remède pour moi. Cependant je m'en veux encore trop, j'y pense mais moins.
Ca veut me suivre mais son sourire me fait tout oublier. L'alcool n'a jamais été un remède, il me fallait Sibel, Sibel est la source de mon bonheur. On s'enlace en regardant un film puis on finit par s'endormir.

Je me réveille a ses cotés, elle dort encore, je caresse son doux visage avec ma main ce qui me fait sourire automatiquement. Je regarde l'heure, merde ! J'ai entraînement dans 44 minutes faut que je bouge ! Je réinstalle Sibel confortablement sur le canapé puis me prépare. J'enfile un ensemble Lacoste bleu marine puis des air force one blanches. Je prend mon sac, un croissant avec du jus de pomme, fais un bisous a Sibel et cavale a mon taffe. Arriver la bas je suis en retard bien sur mais j'entraîne les petits. J'ai même jouer avec eux mdrr. Bref super bonne mâtiné, jusqu'au coup de gueule de mon patron par rapport a mes retards. bref je rejoins ma voiture puis roule chez moi. Il m'a grave mis de mauvaise humeur a tout casser les bonnes ambainces en deux secondes Il y a beaucoup de déviation a cause des travaux en ce moment, ça me bute tout les jours je découvre des nouveaux endroit de cette petite ville.

Putain eh je viens de voir une femme qui ressemble de fou a Sibel mais cette femme est avec un homme donc bon . J'arrête ma voiture et fais marche arrière a toute vitesse, je descends vite, il la frappe. Je vois rouge la, fallait pas que je vois ça. Je m'approche, nan ... nan nan nan nan NAN !

Iʟʏᴀs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant