ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 10

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Aya : Ilyas ... je t'aime ... sincèrement ...

Je la regarde, je sais pas quoi dire.

Moi: Nan tu m'aime pas Aya, c'est une simple habitude, tu crois ressentir quelque chose juste parce que tu as porté notre fils. Réellement, tu m'aime pas.

Aya : je t'aime Ilyas, je pense a toi jour et nuit, matin et soir, a chaque fois que je te vois j'en ai des frissons, a chaque fois que tu souris je souris automatiquement. Je t'attendais chaque jour dans cette appartement, que tu vienne me chercher puis qu'on construise une vraie famille parce que je t'aime. Je donnerais mon âme pour toi, mon cœur, j'ai plus personne a part toi et mon fils. Plus personne m'aime. J'aimerais me sentir aimer au moins une fois, pas pour mon corps, pour ce que je suis réellement.

Elle m'aime putain elle m'aime, je la regarde longuement, je sais pas ce que je suis censé faire. Je préfère m'enfuir comme d'habitude. Je veux pas briser son cœur mais elle a penser au mien ? Elle sait pas a quelle point je suis perdue entre ma femme pour qui je donnerais tous, la femme qui porte mon enfant . J'ai envie de tout casser parce que je mens a tout le monde pour les préservé du malheur.
Je rentre chez moi en affichant un faux sourire. Je vois Sibel et Mavi sur le canapé entrain de regarder Hercai comme d'habitude.

Mavi : WESH RAMENE TOI MON REUF

Moi : si j'te choppe toi tes morte

Mavi : excuse excuse

Sibel: ils vont mieux les chiens
d'Aymen ? Nan pardon ton shab il va mieux ?

Moi : t'énerve pas contre moi quand je suis arrivé sur les lieux je croyais vraiment que c'était les chiots d'Aymen et sinon oui il va mieux

Elle sourit légèrement puis va s'asseoir, je lui fais un bisous sur le front puis va me doucher. Je déteste mentir mais visiblement ça marche. Je suis désolé Sibel.

Nous voici trois jours plus tard. Ma famille est au courant de l'accouchement et d'ailleurs aujourd'hui ils vont aller la voir en ma compagnie. Sibel va aller chez ses parents leurs rendre visite, j'irais la rejoindre par la suite. Puis ... l'état de mon père s'aggrave, il a maigrit, les médecins disent encore que c'est une grosse grippe mais qu'il s'en remettrait. Mavi va rester pour le garder. Sinon Kadir a rendue visite a Hasan hier, il est a fond sur les préparatif de son mariage. Je viens de rentrer de mon entraînement avec les U18, ils m'ont mis de bonne humeur même si je suis encore arrivé en retard . Je me douche puis enfile un pull a capuche nike noir avec un bas cargo noir. Je mange avec Sibel dans le silence. Sibel si tu savais merde, tout ce que je te cache.

Moi : ça va ?

Sibel : moi oui mais pas toi

Moi : nan t'inquiète juste fatigué

Sibel : y'a quelque chose que je sais pas ?

Moi : on se dit tout Sibel donc non

Sibel : t'es sur ?

Moi : oui

On continue notre conversation, une conversation mensongère. Je suis un putain de menteur, un menteur de merde.

Je vais vous passer deux semaines car il n'y avait rien de spécial. Le mariage de Kadir approche, d'ailleurs hier soir c'était la soirée henné de sa fiancé, l'ambiance était incroyable. Je suis grave content pour lui qu'il a trouvé une femme qui lui correspond, qui le comblera toute sa vie. Il a agit comme un vraie homme. En ce qui concerne Aya, je n'ose pas lui adresser la parole depuis la dernière fois, je vais voir l'enfant tout les matins pendant qu'elle dort. Et un jour quand elle se réveillera il sera plus la. Je sais que je peux pas lui laisser l'enfant, ça reste une mère mais je veux pas qu'elle l'élève. Même si j'ai pensé a lui laisser l'enfant, mon père m'ordonne de le prendre.

La situation est complexe, j'en peux plus, tout est mélangé. Ce sentiment continue a me ronger de l'intérieur. Pour se changer les idées avec Sibel on va aller a Lyon chez Samir et Shirine. De base on voulait pas, mais ils ont forcé pour qu'on vienne. Je voulais resté pour Kadir mais il m'a dit que ça me ferait du bien. Du coup on a préparé nos valises pour demain matin. Sibel était très contente quand elle l'a apprit, contente de savoir que avec sa pote elles vont faire des sales coups mdrr.

Moi : Sibel tes ou ?

Sibel : la

Moi : tu dates la cousine

Sibel : toi aussi le cousin

Moi : c'est pas que je t'aime pas mais prépare toi en mode chic ce soir c'est restaurant !

Sibel : pourquoi tu me préviens que maintenant ?

Moi : au lieu de parler va te préparé aller !

Elle part en rigolant avec un gros sourire ce qui est d'après la cause de mon bonheur. Pendant qu'elle est entrain de se préparé dans la salle de bain, moi je m'habille dans la chambre. J'enfile ma chemise noir Hugo boss, jean noir avec mes balenciaga noir.J'attache ma montre Daniel Wellington puis me parfum du sauvage de Dior. J'arrange mes cheveux puis me pose en l'attendant. J'entends une porte s'ouvrir, je monte ma tête puis je la vois. Elle est magnifique. Elle sort avec ses cheveux bruns qui sont bouclés, elle a une longue robe en satin bleu ciel qui lui met son corps en valeur sans être vulgaire, accompagnée de talons haut transparent. Elle est tellement belle que j'en bave. Elle est maquillé très légèrement, simplement un rouge a lèvre bien rouge puis du mascara.

Je lui prends ses mains en lui disant qu'elle est magnifique. Je lui fais un petit bisous sur la joue, je veux lui prouver que je veux l'aimer. Ça va être l'un des meilleurs jours de sa vie je l'espère. Même si en ce moment j'ai plus trop les moyens de nous faire profiter j'essaie de faire quand même quelques petites exception.

Arrivé au restaurant, on s'installe a notre table puis on commande. C'est un gros restaurant de luxe donc bon on se sent un peu de trop mais pas grave mdrrr. On mange, discute et rigole. Vous savez j'ai pas pu faire de demande a Sibel, mais c'est jamais trop tard !

Moi : Sibel j'arrive j'ai envie de pisser

Pendant que je fais semblant de partir, une des serveuse demande a Sibel de la suivre, ce qu'elle fait après un peu de temps d'hésitation. Elle l'emmène dans ce cœur de pétale de rose et bougie sous le regard de tout les clients. Je la rejoins vite avec mon gros bouquet de fleur puis lui offre. Je me met a genoux tout en la regardant.

Sibel : Ilyas qu'est ce qu'il se passe ?

Moi : Je suis a genoux Sibel

Sibel : mais qu'est ce que tu fais ?

Moi : je sais que c'est un peu trop tard mais ...

Elle commence a avoir les larmes aux yeux suite a ma phrase. Je saute la pas, cette fois j'assume.

Moi : je voulais te dire que je regrette d'être pas venue plus tôt dans ta vie ,car si je savais que t'était celle qui m'était destiné je serais venue profité de chaque instant avec toi sans perdre de temps. T'es ma femme et celle de personne d'autres. Je pourrais jamais vivre une seconde de plus sans toi Sibel. Te voir me rend fou, t'es magnifique de l'intérieur comme de l'extérieur. T'es douce, intentionné, généreuse, prête a aider tout le monde, prête a tout faire pour rendre heureux une personne même si cela met ta joie en jeu. T'es celle que je veux pour toute la vie. Je veux avoir des enfants avec toi, je veux vieillir avec toi, je veux être grand parents avec toi, je veux finir a vie avec toi parce que je t'aime Sibel. Je suis fou de toi. Je serais prêt a donner ma vie pour toi, donner mon âme pour ce sourire. Je veux être a tes cotés jusque la fin de ma vie, je veux qu'on se tienne la main sans plus jamais se la lâcher. Je veux sentir ton odeur tout les jours, me réveiller a tes cotés tout les matins, m'endormir avec toi dans mes bras tout les soirs. Je veux voir ton visage tout les matins, je veux que tu ressens tout ce que je ressens pour toi. Mes sentiments pour toi grandissent de jour en jour et ça ne s'arrêtera jamais. Je fuirais a tes cotés si il le faut parce que je t'aime. Je t'aime plus qu'hier, moins que demain. Sibel, veux tu être la femme que j'aime et j'aimerais toute ma vie ?

Sibel : oui oui oui !

Elle pleure de joie, les gens applaudissent. Je lui enfile la bague puis me lève pour la prendre dans mes bras. Je me retire puis lui embrasse le front, j'essuie ses larmes puis l'observe.

Sibel : moi aussi je t'aime

Iʟʏᴀs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant