Lettre ouverte (3e)

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Bonjour/soir/(nuit ?), voici une rédaction que j'ai écrite pendant ces vacances. J'ai reçu la correction mais j'arrive pas à ouvrir le fichier, alors je la met là.


A madame Maracineaunu,

Madame la Ministre,

Je vais vous le dire clairement et promptement : il faut combattre la souffrance de certains chevaux de haut niveau. Ces athlètes, qui sautent plus d'un mètre et soixante centimètres de haut, sur des parcours aux courbes complexes, tout en portant une personne sur le dos, qui courent à fond de train sur des distances de plusieurs kilomètres, qui dansent sur de la musique, dans une position qui leur demande un effort constant, sont trop souvent victimes d'un traitement abominable. Je ne demande pas la fin des épreuves équestres, car elles montrent la beauté et la force de cet animal si majestueux, mais plus d'entrain dans la lutte contre les odieux traitements dont il est malheureusement affligé.

Tout d'abord, d'un point de vue purement pratique, et ceci intéressera même ceux qui n'ont rien à faire du bien-être animal, un cheval qui a à subir des maltraitances sera moins performant lors des épreuves. Ainsi, même si les techniques de barrage, qui consistent à frapper les membres d'un cheval lorsqu'il saute un obstacle à l'entraînement,apprennent au cheval à bien sauter les barres, ce dernier aura plus facilement peur de passer par-dessus. Je peux témoigner, avec ma maigre expérience de cavalière de CSO (Concours de Saut d'Obstacle) : il m'est déjà arrivé, durant des parcours, de mal aborder tel ou tel obstacle et d'arriver de travers. Lors de ces moments-là, je vous assure que l'on sent que notre monture saute uniquement parce qu'elle vous fait confiance.

Ensuite, il faut savoir qu'une personne se montrant cruelle avec un animal peut également se montrer cruelle avec un humain. Nous allons quelques peu nous écarter du domaine équestre. Une étude en psychologie a ainsi constaté que sur 36 personnes incarcérées pour s'être rendues coupable de plusieurs meurtres, 36 % disaient avoir tué ou torturé des animaux durant leur enfance, et 46 % durant leur adolescence. Ce exemple, qui n'en est qu'un parmi des dizaines, parle de lui-même. Lorsqu'un enfant s'amuse à noyer un chat ou à brûler une fourmilière, cela est précurseur de quelque chose de bien plus grave. Ces cruels innocents deviennent bien souvent des criminels.

Pour finir, je pense que c'est une question de reconnaissance envers le cheval. N'est-il pas la plus belle conquête de l'homme ? Il nous a aidé durant des millénaires, en tirant nos charrues, en nous portant sur son dos, en mourant pour nous, pour des guerres qui ne le concernaient en rien, et encore aujourd'hui, dans nos pays développés qui se passent de plus en plus de ses services, il court, saute,danse pour nous. Pourtant, ce sont encore près de 10 000 chevaux de course réformés qui sont abattus chaque année, pour des raisons d'âge, de performances trop faibles, d'inaptitudes physiques, ou encore de ressources financières insuffisantes pour le propriétaire,et j'en passe. Je l'ai dit précédemment, les chevaux de sport sont des athlètes de haut niveau. Cela vous semblerait-il normal d'abattre un champion de course ou un gymnaste olympique lorsqu'il devient trop vieux pour gagner les compétitions ? Je ne pense pas. Alors pourquoi les chevaux de course réformés n'auraient-ils pas le droit à une retraite ? Dans tout l'argent que leurs propriétaires ont gagné grâce à eux, il me semble qu'il y aurait assez pour payer une retraite au pré.

J'en ai dit suffisamment, mais j'aurais pu vous parler d'histoires de dopage à la vodka et au venin de serpent dans les courses d'endurance, des poisons sur les protections des membres dans le saut d'obstacle, ou encore de l'épreuve d'équitation dans le pentathlon moderne olympique(épreuve bien heureusement supprimée après les Jeux Olympiques de Tokio). C'est maintenant à vous d'y réfléchir. J'espère que mon message sera entendu et que la situation changera.

Bien à vous,

Sarah G., fervente défenseure de la cause animale

Lettre présentée sur la chaîne de télévision TF1 le 23/12/21

Voili voilou !

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Surplus (ou manque) d'imaginationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant