Mémoires d'un commissaire (3e)

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Bonjour/soir(/nuit ?) tout le monde ! J'ai fait cette rédaction il n'y a pas longtemps, personnellement je ne l'aime pas beaucoup, mais j'aimerais savoir si ça va quand même à peu près, vu que j'ai tendance à beaucoup m'auto-critiquer.

Sujet : Vous êtes un ancien commissaire de police. A la retraite depuis peu, vous rédigez vos mémoires. Un soir, vous vous souvenez d'une affaire vous ayant particulièrement marqué. Il s'agissait d'une épouvantable scène de crime. Vous décidez alors, sous la forme d'une petite nouvelle, de relater cette terrible affaire. Votre texte doit être écrit au passé. Il vous faut : une scène de crime, un mobile, une arme du crime, et bien sûr un coupable.

Ma première affaire de meurtre ?

C'était un matin de 27 janvier. Ce jour-là, il faisait un froid glacial. Je me souviens encore que nous avions tous emporté nos couvertures au poste, et que nous regardions à intervalles réguliers les tourbillons de neige à la fenêtre, nous demandant quand ce blizzard cesserait enfin. Vers sept heures et demie du matin, le téléphone sonna. Je décrochai alors le combiné :

"Commissariat de police de Pontrouge-les-Genévriers (c'est pour cette rédaction que j'ai inventé ce nom de ville et maintenant, je m'en sers tout le temps, des fois sous la forme "Pontrugheim"), j'écoute !

- Bonjour, ici Daniel Gérard, le secrétaire de M. Wagner."

Alfred Wagner était l'un des plus riches entrepreneurs de la ville;

"Je vous appelle pour vous dire que M. Wagner n'est pas venu au travail ce matin, cela fait bien une demi-heure qu'il devrait être arrivé.

- Peut-être a-t-il simplement des problèmes de réveil, dis-je pour le rassurer.

- Non ! J'ai appelé M. Klaus Wagner vers sept heures dix pour le savoir, mais il m' a dit que son père était partit à sept heures moins cinq de chez lui, comme tous les jours. Et personne ne sait où il est !

- Très bien. Ne vous en faites pas, nous allons le retrouver."

Nous échangeâmes quelques formules de politesse avant de raccrocher.

Après m'être habillée chaudement et avoir prévenu mes collègues, je sortis dans le froid glacial de janvier.

J'atteignis bientôt la demeure des Wagner, un beau manoir avec un grand jardin aux arbres centenaires. Tout était recouvert d'une épaisse couche de neige blanche qui semblait douce comme du coton. Je me frayai un chemin, bien au sec grâce à mes bottes. Arrivée à la porte, j'appuyai sur le bouton de la sonnette. Quelques instants plus tard, la poignée tourna, la porte s'ouvrit et un jeune homme apparut dans l'encadrement. C'était Klaus Wagner.

Je lui demandai alors le chemin que prenait son père le matin pour se rendre au travail. Il accepta, enfila un long pardessus noir et noua une écharpe de laine rouge un peu effilochée d'un côté autour de son cou.

Il sortit de l'habitation et me conduisit dans la rue, puis me fit traverser le parc, où se trouvait un étang entièrement gelé, ou presque. A côté du chemin, la glace était brisée, et le trou était suffisamment large pour laisser passer un homme.

Je remerciai M. Wagner Jr et lui conseillai de rentrer rapidement chez lui. On sortit le corps du malheureux de l'étang, et, comme c'était la formalité, on l'examina. Cependant, l'autopsie révéla que l'homme avait été assommé avant d'être jeté à l'eau.

N'ayant trouvé aucun indice sur les lieux du crime, je commençai à repartir. Environ dix mètres plus loin, j'aperçus un fil rouge accroché à un arbre. Je m'avançais d'un bon pas pour l'examiner lorsque je trébuchai sur un objet dur et tombai dans la neige. Couverte de neige de la tête aux pieds, je me retournai et ce que je vis m'aurait sans doute glacé le sang si celui-ci n'avait pas déjà été gelé : une lourde branche, avec des paillettes de sang gelé. Tout s'assembla alors dans mon esprit.

Ainsi donc, il l'avait tué. l fut arrêté, mais jamais il n'avoua pourquoi il avait commis ce crime. Personnellement, je pense que c'était pour l'argent.



Voili voilou ! Alors, ça va, c'était pas trop terrible ? J'étais vraiment pas inspirée pour ce sujet, vu que c'est pas du tout le genre de livre que je lis d'habitude. J'ai l'impression que c'est beaucoup trop cliché, est ce que c'est juste une impression ? Bonne journée/soirée(/nuit ?) !

Surplus (ou manque) d'imaginationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant