Battle Scars - Sk8 the Infinity *angst*

Prologue

PDV Reki

J'ai tout foutu en l'air.

Encore.

On s'est chicané. On dirait que je parle à un enfant, ou comme un enfant, mais c'est vrai, c'est ce qui c'est passé. Je lui avais dit au sujet de mon autre ami, ce qui lui était arrivé, non? Alors pourquoi... pourquoi il a quand même décidé de faire cette course..? Je tiens trop à lui pour le perdre... je l'aime trop pour le perdre. Et pourtant, c'est quand même moi qui a tout ruiné.

Déjà que je suis souvent dans mon coin à l'école, là ça va être pire! Après y aura ma mère qui fait juste me le rappeler, que je devrais être plus sociable, faire des efforts, et j'aimerais tellement qu'elle sache à quel point j'essaie, juste... y'a pas de résultat. Tout reste pareil. Tout va rester pareil, à une chose près. Langa ne sera plus là pour moi. Parce qu'on ne se parle plus. On se voit encore à l'école et des fois sur la route, mais sinon on se se dit rien, et on s'échange à peine un regard.

Et c'est là, à ce moment, que j'aurais aimé encore pouvoir lui parler. Lui parler de mes problèmes, de ce que je ressentais, de tout, mais je ne pouvais pas. Je revenais de l'école, comme d'habitude perdu dans mes pensées tout en étant sur mon skate et alors que je ne regardais pas où j'allais je me pris une roche. Pas un petit caillou, non, une roche. Elle me fit perdre l'équilibre et tomber, rien de bien grave jusqu'au moment où ma tête heurta le sol.

Parce que, non, je ne pouvais pas faire comme tout le monde et tomber vers l'avant pour avoir le nez cassé. Je devais évidement tomber par en arrière, sur la tête. Je me frotta l'endroit où j'avais mal mais je ne commença à avoir peur que quand je sentis un liquide sur mes doigts. Je m'étais fendu le crâne. Après avoir touché tout autour, c'était rien de bien gros, je réalisa que c'était juste de quoi pour me faire paniquer sur le coup.

Je me releva, ayant la tête qui tourne un peu, et fit le reste du trajet à la marche, n'ayant ni l'énergie ni l'envie de remonter sur ma planche, ni même celle de courir. J'essaya, pour une raison ou une autre, de prendre le plus long chemin possible, puisque je ne voulais pas vraiment rentrer pour l'instant. Par contre, dès l'instant où je vis une certaine voiture devant ma maison, je regretta instantanément de n'être pas revenu plus tôt.

Mon père était de retour