Chapitre 5 Je t'en supplie

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Helena

Je marche sans vraiment savoir où je vais.
La seule adresse que je connais c'est celle de ma meilleure amie.
Je marche presque en courant et en regardant partout autour de moi.
Je m'attends aux représailles d'Eduardo pour être partie.
Mais il ne croyait quand même pas que j'allais rester avec lui pour toujours et me garder en otage.
Il m'avait fait une promesse il ne l'a pas tenu.

Je me retrouve devant la maison de ma meilleure amie je sonne et le portail s'ouvre.

- T'étais où putain Helena ?!
Je ne pouvais pas lui dire que j'ai été kidnappé par le plus grand mafieux de l'histoire.

- J'avais perdu mon téléphone j'ai pas pu te prévenir.

Elle me fait un câlin et ce simple geste me rassure.

- Tu m'as fait super peur.

- Je sais je suis désolé.

- Allez rentre.

Je rentre en compagnie de ma meilleure amie elle m'a tellement manqué.
On s'installe sur le canapé.

- Tu viens plus en cour ?

- Je me sentais pas très bien ces dernier jours j'ai du choper un truc.

- Je vois moi il s'est passé plein de choses alors déjà...

Et rien que le fait d'écouter les potins de ma meilleure amie me fait sourire j'en oublierai presque Eduardo.
C'est après avoir parler pendant des heures avec elle que nous sommes partis nous coucher dans son lit.

Nous sommes réveillées par un violent coup qui venait d'en bas.
Ivy et moi descendons les marches tout doucement nous nous avançons et nous voyons que la porte est ouverte.
Soudain je sens une pression froide sur ma nuque et je sens son odeur.

- C'était bien tenté Helena mais comme je te l'ai dit tu m'appartiens.
Il me plaque contre lui dos à son torse le canon sur ma tempe.

- PUTAIN POURQUOI TU AS FAIT ÇA ?! dit il en hurlant.

- Je suis désolée mais tu ne peux pas me faire quitter ma vie. dis je avec des larmes qui coulent le long de mes joues.

- PUTAIN TU ES TÉMOIN D'UN MEURTRE HELENA JE NE TE LAISSE PAS LE PUTAIN DE CHOIX ESTÁ CLARO ?!

Je suis incapable de répondre car je suis prise de tremblement dans tout le corps.
Mes larmes coulent sans que je ne le veuille.

- Je vais répéter ma question.

Il me retourne m'éloigne de lui et pointe le canon entre mes deux yeux.

- Está claro Helena ?

- Ou- oui.

- Très bien maintenant toi et ta meilleure amie vous allez le regretter.

Il dit ça en me prenant par le bras un autre homme prend ma meilleure amie et nous jettent dans la voiture.

Nous arrivons chez lui je reconnais la propriété où j'étais enfermé.
Une fois le moteur coupé il ouvre la portière et me sort de la voiture en me serrant fermement le bras.
Ils nous fait passer par le salon et nous emmène dans une pièce où je n'avais jamais été.

Il ouvre une trappe au sol et nous descendons les escaliers.
Il nous jette par terre et c'est là que je vois.
Toutes les marques de sang par terre, les couteaux sur une table, des menottes.
Je vois dans les yeux d'Ivy qu'elle ne comprend pas.
Elle met son bras sur mon ventre et reste devant moi signe qu'elle veut me protéger.
Mais se qu'elle ne sait pas c'est que c'est à cause de moi qu'on est là, que c'est moi qui suis partie et résultat c'est ma meilleure amie qui en paye le prix.
Moi je ne peux pas tomber plus bas que je ne le suis déjà.

- Tu sais Helena je ne suis pas un violeur, mais si il y a une chose que je ne supporte pas c'est qu'on ne m'obéisse pas.
Et je suis incontrôlable quand on ne le fait pas alors je ne vais pas te faire du mal physiquement car j'en serai incapable mais je vais te faire souffrir tout autrement.

- Comment ça ? dis je complètement paniquée.

- Ta meilleure amie s'appelle Ivy n'est-ce pas ?

- Non Eduardo s'il te plaît ne fait pas ça !

- Ho que si je vais le faire tu pourras me supplier autant que tu le veux meu amor mais il est trop tard.

Je le vois prendre un couteau et il fait signe à un homme de lui ramener Ivy.
L'homme l'assoit sur la chaise et je vois Eduardo s'approcher de moi avec des menottes à la main.

Il essaye de m'attacher mais je me débats mais malgré ma tentative il arrive à me mettre les menottes qu'il accroche aux tuyaux de la pièce.
Je le vois prendre un couteau et il lui fait une égratignure sur la cuisse.
Je vois Ivy pleurer et le supplier de la laisser.

- LAISSE LA JE T'EN SUPPLIE ! dis je en hurlant de toutes mes forces.

- Il ne fallait pas t'enfuir coração. dit il avec un sourire en coin.

Il lui refait une égratignure plus profonde cette fois sur la joue.

- Arrête je t'en supplie... dis je à bout de souffle.

- J'arrêterai quand tu auras retenue la leçon Helena.

Mais sache que j'adore quand tu me supplies mais ce n'est qu'un début meu amor.

Suit moi jusqu'à la mort [ SOUS CONTRAT D'ÉDITION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant