Chapitre 10 : Obéit moi

1.2K 37 4
                                    

Elle essaye d'ouvrir les yeux et pour qu'elle sache que je suis avec elle je lui caresse la main et les paupières.

Elle fronce les sourcils et commence à papillonner des yeux.
Et elle ouvre les yeux et son regard, mon dieux son regard.

J'ai l'impression qu'elle voulait d'abord savoir si j'allais bien avant qu'elle même sache si elle va bien.

Dans ses yeux je vois qu'elle est soulagé que je sois en vie, que je sois prêt d'elle et ses yeux sur moi m'ont manqué, ses yeux plein d'amour et de pureté m'ont tellement manqué et en me regardant comme elle le fait elle me rend un peu de ma paix et un peu de mon humanité que j'ai totalement fait disparaître depuis que je suis dans ce monde noir et violent.

Et même si son regard est rempli de bonnes choses Eduardo reste Eduardo alors je remets cette armure et mon regard devient plus froid et elle l'a compris car elle détourne les yeux et commence à détailler la pièce.

- Où sommes-nous ?

- À l'hôpital ne t'inquiète pas, tu t'es pris une balle elle a transpercé ton estomac et ton foie.

Et je vois sur ses joues des larmes qui commencent à dévaler de ses yeux et elle commence à sangloter.

Mais je suis nul pour ce qui est de rassurer alors mon soutien sera de mettre ma main sur la sienne et la serrer fort pour qu'elle sache que je suis la pour elle et que je le serai pour toujours coração.

Car en me regardant comme tu le fais, à chaque fois tu me rends de mon humanité et je suis incapable d'aimer, tu le sais, mais la façon dont tu me regardes me fait prendre conscience que je suis un homme et pas un monstre.

Continue de me regarder comme ça Helena, car tes yeux verts dans les miens me rendent ma paix et dans tes yeux je ne suis plus noir ho non, je devient gris car ton blanc se mélange à mon noir, ta pureté se mélange à ma noirceur et nous savons tous les deux que nous étions destinés à nous rencontrer car en nous voyant la première fois il y a eu une connexion inexplicable et puissante.

La plupart des filles qui me fréquentent sont des putes que je baise mais elle, c'est un tout autre désir dont j'ai envi, je veux qu'elle m'appartienne, je la veux avec moi chaque jours, je veux qu'elle soit mienne et elle le sera car je ne laisserai personne l'approcher.

Ce qui est à moi est à moi et en l'occurrence Helena à partir de maintenant tu m'appartiens...

Je me suis assis sur le bord de son lit et j'ai passé mes mains dans son dos pour la réconforter elle a entouré ma taille de ses petits bras.

- J'ai soif... dit elle

- Je vais te chercher à boire, bouge pas.

Et je me lève en me dirigeant vers le couloir, je trouve une fontaine à eau et je remplis trois gobelets.

Je rebrousse chemin et me dirige dans la chambre et je vois Helena qui fixe la tâche de sang qu'il y a par terre.

- C'est quoi Eduardo ? Me dit elle en pleurant.

- J'ai tué un homme... pour te protéger Helena je n'avais pas le choix si je ne le faisais pas toi et moi serions mort.

Et elle écarquille les yeux et me regarde subjuguée.

- Il voulait nous tuer ? Me dit elle paniquée.

- Il voulait te tuer Helena, mais je te promets que tant que je serai en vie Helena, il ne t'arrivera rien je te protégerai toujours car personne ne touche à un membre de ma famille.

En disant ça j'ai plaqué mes mains sur ses joues et en pleurant elle me lance un sourire sincère et dans ses yeux je vois qu'elle tient énormément à moi, elle me regarde avec tant de fascination et de respect que je ne sais pas comment je fais pour résister à la prendre maintenant dans cette chambre d'hôpital.

Suit moi jusqu'à la mort [ SOUS CONTRAT D'ÉDITION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant