Je me rends compte au fil du temps, que de plus en plus de livres - du moins dans la littérature pour la jeunesse que je lis - ne possèdent pas de préface, de note d'auteur. Rien qui puisse exprimer l'intention de l'écrivain, rien qui nous en dise plus sur l'ouvrage qui va défiler sous nos yeux. Je trouve cela dommage, car pour moi, c'est une façon de s'exprimer, de rompre cette frontière entre le lecteur et l'écrivain. C'est pour cela que je ressentais le besoin d'écrire un petit quelque chose avant que "Prismatic" ne commence. Déjà, donc, pour briser le verre et ensuite expliquer mes intentions.
Coucher sur papier ou sur le clavier une histoire à toujours été quelque chose de complexe, l'inspiration je n'en manque pas, mais le courage, semble m'abandonner dès que je prends mon clavier ou mon crayon. J'ai peur de mal faire, que cela ne plaise pas. Que mes mots soient insipides et mauvaise. J'ai peur d'écrire mal. Le Roleplay est une chose totalement différente, que j'ai commencé dans l'optique de m'améliorer, de me liberer mais qui et étrangement n'a en rien arrangé mon cas, cela à au contraire renforcé cette idée que les gens attendent quelque chose de moi. J'ai peur de pas être à la hauteur.
Prismatic est le premier roman que j'écris plus sérieusement, parce que sur un coup de tête je me suis décidée à la couvrir sur papier, quoiqu'en pense les gens et car je l'ai pensé dans ses moindres recoins? Car j'ai eu envie de briser enfin les tabous et ce qui me retenait. Parlons du titre qui n'est pas anodin. Prismatic avec ses points et ses majuscules fait penser à des initiales, d'un projet, d'un monuments, quelque chose que l'on abrège. Comme l'on se contente de sous-entendre les sujets qui fâchent. C'est presque ça. Pourquoi un prisme ? Car le prisme permet de voir le spectre de la lumière et la lumière s'apparente à la vie et là pureté ce qui contraste à l'univers sombre que je voudrais rentranscrire dans mon texte. Car le spectre de la lumière c'est l'arc-en-ciel et qu'au pied de celui-ci une légende veut que l'on y trouve la richesse. La richesse qui dans mon roman est sous forme intellectuelle, sous la forme des politiques. Et enfin, car dans un arc-en-ciel il y a de base sept couleurs, comme il y a septs péchés capitaux, septs héros. Le chiffre sept est un chiffre que je trouve énigmatique, il est partout et nulle part à la fois. Dans les péchés, les merveilles du monde, l'arc-en-ciel. Voilà les raisons du choix de ce titre. Je le voulais sensé et en même temps mystérieux, évasif.
La visée de ce roman, je la veux critique. Je tiens à dénoncer tout ce qu'il y a de mauvais dans notre société actuelle. Mais qui sais, peut-être aussi les cotés lumineux de notre monde, car malgré toute la haine que je ressens pour notre système, je n'aime pas ceux qui se plaignent sans cesse, qui crache sur l'homme et sur la terre. Nous avons fait la bombe atomique mais nous avons fait aussi des enfants, des associations.
Je ne veux pas que cela soit oublié.
Ekiezel.
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P.R.I.S.M.A.T.I.C
AcciónLe monde. Le monde est en pleine expansion, aller au delà, toujours plus loin, tel est la devise de toutes les politiques. Aller au delà de l'être humain. N'importe qui rêve d'avoir des facultés hors-normes, d'être différent, réellement différent...