L'aventure commence

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Monsieur Fransen s'approcha de moi à petits pas tout en me faisant un sourire agréable mais quelque peu sournois. Il s'avança toujours vers moi, se pencha pour me serrer la main et me dit d'un ton amical :

-Alors, mon petit Alexandre, comment allons-nous aujourd'hui ? Je vois, en tout cas, à votre bonne mine, que vous êtes frais comme une rose d'un premier matin.

-Oui, merci beaucoup Robert, vous aussi vous avez l'air en forme. En fait, je me demandais, vous ne m'aviez pas dit que j'aurai un nouvel équipier, dès aujourd'hui ?

-Je vois que vous êtes toujours impatient, vous me faites un peu penser à ma charmante femme de ce point de vue là.

-C'est-à-dire, monsieur ?

-Oh, toujours impatiente, pressée, curieuse. Remarquez c'est pour ça qu'aujourd'hui je ne peux même plus compter mes propres enfants, qui sont tous devenus grands maintenant, sur mes propres doigts de la main ; once qu'ils sont tous ces grands dadais, cinq garçons et six filles. Ah, elle voulais que je lui fassent des gosses et bien elle a été servis, je vous jure les bonnes femmes toutes les mêmes !

Faites- moi une promesse Rayman, si un jour vous rencontrez une jeune femme que vous trouvez sublime, intelligente et intéressante et qui vous trouve bien beau garçon avec beaucoup de charme, intelligent et intéressant ; faites moi cette promesse Rayman, que vous résisterez à toutes ses tentations et ses envies. Les femmes sont de vrais manipulatrices, elles nous demande de faire quelque chose et nous le faisons. Elle nous mène à la baguette et nous les suivons, et oui, c'est comme ça que nous les hommes montrons notre amour à une femme. Nous sommes comme qui dirait, des esclaves de nos propres sentiments !

Puis il se mit à rire.

-Merci pour cette petite parenthèse très sympathique monsieur Fransen, mais j'attends toujours une réponse à ma question.

-Ah, les jeunes, tous les mêmes ! C'est une charmante jeune femme, mademoiselle Stone, qui est pour le moment en essai. C'est son premier travail sur le terrain, c'est pour ça que vous devrez lui être attentif et lui apprendre l'art du métier de vrai flic, je compte sur vous Rayman.

-C'est beaucoup de responsabilités que vous me donnez là, patron.

-Mais c'est parce que je vous fait entièrement confiance et que je sais que vous exercez votre métier comme un milliardaire sait compter.

-Et où aurai-je la satisfaction de rencontrer cette charmante mademoiselle Stone ?

-Un meurtre s'est produit hier soir dans le nord de Paris chez une certaine madame Forside ; elle vivait paisiblement dans sa luxueuse demeure avec son mari jusqu'à ce qu'elle le découvre dans la salle de bain, le miroir cassé, avec un bout de verre dans la tempe. D'après elle, il était attaché au radiateur et après mûres réflexions elle nous a avoué avoir entendu des bruits en pleine nuit. Mademoiselle Stone vous attend là bas. Je compte sur vous Rayman, comme d'habitude, pour résoudre ce meurtre de toutes les manières qu'il vous plaira. Mais surtout, surtout Rayman, avec le plus profond respect que je vous dois, faites gaffe à la petite, Rayman !

On me l'a confiait, je vous la confis pour ce meurtre, prenez en soin.

-Pas de problèmes, monsieur Fransen, vous pouvez et vous pourrez compter sur moi dans toutes les circonstances.

Je montai dans ma voiture et pris la route vers la demeure de cette fameuse madame Forside, la pauvre femme tout de même ! Je regardai attentivement le plan que m'avait donné Robert et continuai de conduire tout en imaginant à quoi pourrait bien ressembler ma future équipière. Je n'avais pas intérêt à décevoir Fransen, il avait l'air très sérieux à son sujet.

Les Aventures D'Alexandre RaymanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant