Moi: Espèce d'obsédé.
??: Putain il faut que tu te foutes à poils tu piges ?
Moi: Je ne pige que trop bien imbécile, mais à toi l'honneur, Atsumu.
Atsumu: C'est demandé si gentiment.
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Je suis assise sur le toit du lycée en attendant les garçons. Je préfère sécher les cours, de toute façon, que j'y sois ou non, mes notes sont les mêmes. Assister à toutes ces heures de cours stupides ne fait que gâcher ma vie et mon précieux temps.
??: Dire quoi à qui?
Je tourne brusquement la tête vers mon interlocuteur.
Moi: Hein?! Ah c'est toi, Osamu.
Osamu: Tu pensais que c'était qui?
Moi: Personne en particulier.
Osamu: Ah d'accord, mais donc tu parlais de quoi, toute seule assise ici.
Moi: Je me posais des questions.
Je redirige mon regard vers l'horizon.
Osamu: Des questions à propos de quoi? Ton concours de patinage? Je croyais que c'était tous des incapables et que personne ne t'arrivait à la cheville, que t'allais tous les battre sans soucis.
Il s'assied à côté de moi et plonge lui aussi son regard dans l'horizon.
Moi: Non non c'est pas ça. De ce côté-ci tout va bien dans le meilleur des mondes. Je maintiens ce que je disais, je vais tous les battre les uns après les autres. C'est autre chose le problème.
Osamu: Alors qu'est ce qui t'ennuie tant que ça.
Moi: Ce qui m'ennuie.. ce qui m'ennuie c'est que.. Oublie. Pourquoi t'es pas en cours?
Osamu: Je sèche pour voir comment tu vas. T'as pas l'air dans ton assiette. Tu sais que tu peux tout me dire. Je répéterai rien à personne, même à Atsumu.
Moi: C'est bon t'as gagné. En fait je me pose des questions sur mes sentiments.
Osamu: Tes sentiments? Envers qui? (NDA: Ton frère du con! pardon)
Moi: Envers Atsumu.
Osamu: Mon frère?
Moi: Oui ton frère! C'est bien tu connais ton arbre généalogique.
Il commence à rire doucement.
Moi: Y'a rien de drôle.
Osamu: Pardon pardon.
Il reprend son air sérieux.
Osamu: Bon et donc mon frère, tu m'as dis que tu l'aimais hier. c'est plus le cas?
Moi: Si. Bien sur que si.
Osamu: Et où est le problème alors?
Je fis un rire nerveux.
Moi: C'est fou comment vous les garçons, vous n'y connaissez rien en amour.
Osamu: C'est ça dis qu'chuis con tant qu'on y est.
Moi: T'es con.
On s'est regardés en même temps. Puis on a commencé à rire aux éclats. Puis je me suis retournée vers l'horizon, encore.
Moi: Tu sais ça fait du bien de décompresser un moment, comme ça, avant mon concours de demain.
Osamu: Content que tu te détendes de temps en temps alors.
Moi: Tu sais Osamu, parfois je me demande vraiment ce qu'il me serait arrivé si je ne vous avais pas rencontré en 6ème toi, ton frère et les autres.
Osamu: Tu aurais raté: un meilleur ami incroyable, une baby-sitter de groupe non payée pour ses heures supp., un serpent aussi venimeux que ma grand-mère, un jamaïcain à moitié muet, un pot de gel sur pattes, un chat insomniaque, un mec plus narcissique que la belle-mère de blanche-neige-
Moi: Ça va ça va j'ai compris.
Osamu: Attends j'ai pas finis. Donc aussi, une bombe en forme d'asperge, un hibou bipolaire en hyperactivité constante, un mec qui s'occupe du hibou bipolaire en hyperactivité constante, pleins d'autres et aussi un sex-friend.
Je me tourne et me crispe d'u coup en entendant les 3 derniers mots de sa phrase. Je le regarde paniquée.
Moi: Attends quoi?! Tu savais?!
Osamu: Savoir quoi?
Moi: Mais- tu viens de dire qu'Atsumu et moi on- merde.
Osamu: Attends mais- T'ES SERIEUSE?!
Moi: En fait t'étais pas au courant. Putain chuis con.
Osamu: Attends attends, je viens d'apprendre que tu aimes mon frère mais qu'en même temps vous-
Moi: Ta gueule.
Osamu: Ok alors ça c'est un putain de ragot.
Moi: Je pourrai te tuer de 18 façons différentes avec ce trombone.
Je lui montre clairement le trombone que je fais glisser entre mes doigts depuis 14 heures aujourd'hui.
Osamu: J'ai rien dis, rien entendu, rien vu.
Moi: Bien, on est d'accord.
Je me retourne de nouveau vers le paysage devant moi. Je peux voir d'ici des immeubles en construction, des parcs et des restaurants. C'est incroyable d'ici les gens paraissent grands comme des fourmis. Je ne l'avais jamais vraiment remarqué avant aujourd'hui.
Osamu: Je comprends mieux ton problème d'un coup.
Moi: C'est bien t'es fier de toi? Tu veux un cadeau ou une médaille? Aide moi tu veux. Je sais pas quoi faire.
Osamu: Dis lui.
Moi: Pardon?
Osamu: Dis lui.
Moi: Non mais ça va pas la tête?! Tu veux que je me ridiculise ou quoi? Ton but est-il de me nuire cher monsieur. C'est hors de question. Il va me prendre pour une débile, va me recaler, me détester puis me faire honte et ensuite me lâchera comme un pauvre chaussette.
Osamu: Je suis sérieux cette fois Oran.
Moi: J'y crois moyen à ton idée là.
Osamu: Tu sais quoi je vais t'avouer un truc.
Moi: Hmm quoi?
Osamu: Tu n'es pas la seule à avoir des sentiments pour quelqu'un dans le groupe.
J'espère que ça vous a plu et que vous appréciez l'histoire. (Hésitez pas à marquer dans les commentaires si il y a des fautes d'orthographes.)
Voilà voilà. Merci beaucoup. Bisous <3 :)
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