III

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NdA : La saison 2 nous attend au tournant les amigos ! En attendant, profitez de la suite et fin de cette histoire. (il y aura un épilogue, mais pas de suite haha)

Ce chapitre contient une scène explicitement sexuelle (enfin, j'ai essayé mdr). Je pense que c'est assez soft mais euh... Ben voilà, vous êtes responsables de ce que vous lisez.

Elle est assez longue (est-ce que ça se voit que j'ai galéré et que j'arrête pas de divaguer ?),
donc si vous voulez la sauter : arrêtez-vous au "Alléluia !" (enfin, vous pouvez finir le paragraphe si vous le sentez lol, c'est assez crescendo au début), allez à peu près au deux tiers de la page, et reprenez après les "..." centrés qui font office de séparation. Le paragraphe devrait reprendre par "Le lendemain [...]".

Bonne lecture !

...


« Mords-moi, Noé. Embrasse-moi à en perdre haleine, fais-moi tourner la tête, bois à mon cou et contemple les plus belles années de ma vie à travers ma mémoire. Celles que j'ai passées avec toi, je te les offre. »

Leurs regards se quittèrent un instant alors que les iris flamboyants de Noé descendaient, un tout petit peu, et que le cœur de Vanitas s'emballait d'anticipation. En quelques secondes d'attente agonisantes, le vampire fondit tous crocs dehors vers sa cible. Vanitas crut pleurer de bonheur quand il eut la surprise de sentir la douce caresse des lèvres et du bout des dents de son ami, non pas dans son cou mais contre ses propres lèvres entrouvertes. C'était un baiser d'une passion incandescente, un vrai baiser comme en échangent les amants et Vanitas espéra qu'il veuille dire ce qu'ils voulaient dire dans ses romans à l'eau de rose les plus mièvres, parce qu'il semblait qu'il n'aurait besoin de rien de moins après ça. Il espéra que ce baiser le mènerait, dans un futur très proche, où ce genre de baisers menaient les amants dans certains autres de ses romans, qui étaient livrés et lus avec plus de discrétion. Vanitas n'avait aucune intention d'être discret ; ils n'avaient pas de voisins dans ce petit gîte de campagne, et de toutes façons ils n'auraient pas pu empêcher le jeune médecin de faire tout le bruit qu'il voudrait, comme il le voulait.

Les pensées de Vanitas s'interrompirent pour se focaliser uniquement sur les dents acérées contre ses lèvres, qui les mordillaient, et qui maintenant prenaient d'assaut sa langue, sans pourtant en percer la surface. L'esprit de Vanitas s'embrouillait déjà alors qu'il savait très bien que Noé ne pouvait lui transmettre aucun aphrodisiaque simplement par sa salive ; d'où sortait donc cette sensation d'extase dont il ne semblait jamais avoir assez ? Serait-ce réellement le fruit d'un seul baiser échangé, son cœur qui s'emballait , son sexe qui se redressait fièrement comme s'il avait fait semblant de dormir, sa peau qui s'embrasait de sueur et devait émettre le brouillard qui troublait sa vision, et sa respiration de plus en plus haletante que son nez peinait à laisser circuler ?

Qu'aurait-il préféré entre : se laisser étouffer indéfiniment par les baiser de Noé ; ou sentir les lèvres de son ami courir sur son menton et sa mâchoire et descendre lentement vers son cou ? Vanitas était plus que ravi d'avoir laissé le choix à Noé, alors qu'il tentait tant bien que mal de reprendre son souffle. Il allait sûrement en avoir encore un peu besoin.

Comme il l'avait promis, Noé léchait avidement chaque parcelle de peau que lui tendait Vanitas, c'était chaud et doux, et ça donnait envie de plus à Vanitas, qui tendit le cou, ses épaules et même le début du torse, jusqu'à ce que la langue curieuse rencontrât un téton dressé. Et bon sang ! Si seulement Vanitas avait su plus tôt à quel point il pouvait être sensible à cet endroit ! Plus de baisers et de mordillements inoffensifs dans son cou, tandis que des mains s'activaient sur sa peau. Elles traçaient une cicatrice, massaient une côte, pinçaient un téton, et faisaient perdre à Vanitas le fil de ses pensées déjà peu cohérentes.

Mords-moi Noé | VanoéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant