Be my girl. Tr

Chapitre 7

~Pov 1ere personne~

La nuit était tombée depuis un bon moment maintenant. Les choses n'allaient pas vraiment mieux pour moi mais... ça semblait être une évidence.

J'étais désormais en froid avec Katsumi après l'avoir envoyé bouler à plusieurs reprises. Elle n'arrêtait jamais de piailler sur tout et n'importe quoi. Elle se mêlait également de choses qui ne la concernaient absolument pas et ça, sa avait la fâcheuse tendance à m'énerver. 

On avait fini par se disputer et... ça en était venu aux mains. Naturellement, ça avait mit un terme à notre amitié de longue date. Je me retrouvais seule mais... c'était probablement pour le mieux.

À l'école, ce que j'avais fait à Hanaya avait fait le tour de tout l'établissement. C'était même remonté jusqu'aux oreilles des professeurs et pour la première fois de leur vie minable, ils avaient agit. Je m'étais durement fait sanctionner.

Non seulement j'avais passé toutes mes récréations en classe, à recopier une punition sous les yeux attentifs d'un professeur durant le restant de la semaine mais.... ils avaient aussi convoqué ma mère...

Elle avait joué le rôle de la mère choquée et triste du comportement de sa petite fille durant l'entièreté du rendez-vous. C'était ridicule de la voir ainsi, je savais parfaitement ce qui se cachait sous son masque souriant.

Au bout d'un petit moment, le professeur avait demandé à s'entretenir seul à seul avec ma mère. Je m'étais résignée sans faire d'histoire. Autant que j'avais commencé à me rebeller contre ma génitrice, elle m'effrayait toujours assez. Je savais que j'allais passer un quart d'heure lorsqu'on rentrait à la maison.

Après ce qui me semblait être des heures, maman était ressortie de la salle où elle s'entretenait avec le professeur, le remerciant de l'en avoir également informée. L'avoir également informée de quoi ? Je n'en avais aucune idée. Tout ce que je savais, c'est que le professeur avait dû lui parler d'autre chose.

Lorsque le regard de ma mère avait rencontré le mien, j'avais su. Son comportement général exprimait la gentillesse mais ses yeux... ses yeux me fixaient froidement. Je me souviens encore de ce que j'avais ressenti à cet instant, de la peur.

Je ne savais pas pourquoi mais, j'étais sur et certain que le lui avait parlé de quelque chose qui me porterait préjudice. Même si elle n'en avait pas l'air, elle était en rogne. Je n'avais eu aucun doute là dessus et malheureusement pour moi.... je ne m'étais pas trompée.

J'étais rentrée avec ma mère puisque je fus renvoyée pour la journée. Elle m'avait entraînée à la maison en me tirant par les bras durant la totalité du chemin. Elle me contient fort, se retenant probablement de ne pas m'en coller une en public. Il ne faut pas que les gens sachent la vérité.

Elle m'avait serré les bras si fort que j'avais pu sentir ses ongles de sorcière s'enfoncer dans la chaire de mon petit bras. Je grimaçais et pleurnichais de douleur mais... de toutes les personnes que nous avions croisées en chemin, pas une seule n'était venue m'aider.

J'avais évidement reçu quelques regards mais c'était tout. Assez révélateur de l'état de notre société, n'est-ce pas ?

Pour une raison quelconque, les gens devaient penser qu'un enfant se faisant trainer de force, ce débattant et grinçant de douleur devait surement faire une simple crise à sa mère. Qu'ils étaient  bêtes...