Chapitre 29

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~Pov 1ère personne~

Après le dernier événement survenu entre Ran et moi, j'avais agi comme s'il ne c'était rien passé, je préférai oublier ce moment et l'enfouir au plus profond de mon esprit. Je détestais le fait qu'il m'ait vu en position de faiblesse, que je lui ai déballé tout ce que j'avais sur le cœur, aussi cliché que ce soit.

Quoi qu'il en soit, je m'étais renseigné sur la maladie dont m'avait parlé Ran, le vaginisme. Je refusais de croire que j'étais atteinte de vaginisme, j'étais juste vierge, c'était la seule raison plausible. Je n'avais pas subi de traumatisme sexuel comme Ran ne cessait de le dire.

Aussi gênant que ce soit pour certain, j'avais décidé de découvrir par moi-même si ce qu'il présumait était peut-être, éventuellement, par pur hasard, vrai. Malgré mon manque de désir, je m'étais lentement touchée, stimulant mon clitoris avant de me diriger vers mon entrée et d'y insérer un doigt sans le moindre problème.

Ça ne m'avait procuré absolument aucun plaisir mais ça ne m'avait pas fait mal comme lorsque Ran avait essayé. Comme quoi il devait vraiment être gauche et peu habile de ses mains... J'espérais sincèrement qu'il finirait par apprendre à l'avenir.

J'avais décidé de pousser cette expérience de découverte de mon propre corps un peu plus loin et j'avais été commandé un... un truc là... Bon, pour faire simple, j'avais commandé un jouet sur un site au hasard qui ne les vendait pas trop cher. Après avoir expérimenté le plaisir externe, j'avais ressenti un désir interne que je ne pouvais assouvir par moi-même et puisque Ran ne pouvait rien y faire, j'avais décidé de me débrouiller seule.

Trois centimètre et demi de largeur ce n'était pas grand chose, c'est ce que j'avais pensé en l'achetant mais une fois à l'essai et malgré que j'étais extrêmement mouillée, j'avais bien dû me résoudre au fait que non, ça ne rentrait pas d'un seul millimètre, j'étais complètement fermée.

Je devais bien admettre que j'avais essayé de forcer mon entrée et ça avait été extrêmement douloureux au point où j'avais failli en pleurer. C'était une chose idiote à faire mais bon... je pensais que ça finirait par rentrer si je poussais un peu...

Outre le fait que la partie censée pénétrer ne pouvait pas me pénétrer, il y avait la partie externe... un putain de délice. Au début, je n'osais pas trop l'allumer car j'avais été surprise que ça fasse autant de bruit, je ne pensais pas que cinquante décibels représentaient ce taux de bruit...

Pour moi, découvrir la succion clitoridienne était.... formidable, il n'y avait pas d'autre mot pour le décrire. J'étais restée sur la première vitesse pour que ça ne soit pas trop bruyant mais également car j'étais assez sensible et ce nouvel objet avait fait son travail à merveille.

Maintenant, mon problème avait été de trouver un endroit où le planquer car il était en fait assez visible en raison de sa couleur flashy et de sa taille. J'avais opté pour mon tiroir à culotte, vraiment tout au fond, là où personne n'irait, même pas mon envahissante mère.

Ce soir, je m'apprêtais à sortir et comme à chaque fois, je vérifiais le tiroir sacré, juste au cas où. Pour aujourd'hui, j'avais en quelque sorte sorti le grand jeu, un joli kimono rouge avec des motifs blancs de fleurs de cerisier et une ceinture simple noir, de la contrefaçon évidemment, je n'étais pas suffisamment riche pour m'en acheter un correct.

Je me suis longuement observé dans mon miroir, celui qui se trouvait accroché sur la porte de mon armoire et je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'il me manquait un petit quelque chose.

Be my girl. TrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant