Chapitre Ier : Une vie peu ordinaire

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J'avais 17 ans à cette époque, presque 18. Je n'étais pas ce qu'on appelle une jeune femme des plus ordinaire mais pas extraordinaire non, je viens d'une grande famille, riche, qui œuvre pour le peuple sous sa tutelle. Et tout comme les représentants de ma famille je suis doué de magie, un héritage qui fut lourd à porter pour mes ancêtres mais que mon père et mon grand-père, avant ma naissance, ont su redorer. Une magie d'apparence très sombre, vestige d'un trouble vécut par ces mêmes ancêtres, les conséquences présentes de ce trouble sont principalement notre extrême froideur, qui se traduit par une très grande difficulté pour nous d'exprimer nos sentiments profond. Mais bien heureusement au fil des générations les habitants du hameaux que nous gouvernions s'y étaient habitués, ils avaient compris comment traduire ces petits signes, et nous ont rendu toute la gratitude reçu en construisant une ville prospère où chacun s'entre aidait. Au centre de cette ville trône la demeure de cette famille, de ma famille, celle du baron Philipe Cornelius, mon grand-père. L'âge le rattrape petit à petit, il sort moins mais il reste toujours digne et droit quand c'est le cas. Son fils, mon père donc, à déjà reprit le flambeau, et il essai de faire mieux, si cela est possible bien sûre. C'est un endroit paisible, peu de bandit ou autre crapule viennent dans cette cité, par crainte de la magie qui y règne, il en va de même pour la plupart des créatures hostile. À l'inverse les voyageurs et autres aventuriers sont les bienvenus, toujours accueillit comme il se doit, nourrir et logé au frais de la famille Cornelius. Ils ont également accès à la forge, à la tannerie et tout autre lieux ou boutique dont ils ont besoin. Le hameau étant isolé il est rare que les nouvelles du monde extérieur nous parviennent, mais nous ne sommes pas coupé du monde pour autant. On exporte différentes plantes pour différentes utilisations, aussi bien cosmétiques, comme du coton, que médicinale. Les terres cultivées sont cependant beaucoup plus propice à faire pousser du tabac, représentant la majeur partie du chiffre d'affaires de la cité, mais ma famille a surtout un nom dans la maroquinerie, nous possédons certes peu de ressources en cuire, mais il est toujours d'une qualité exceptionnelle. Les sceaux de reconnaissance étant notamment appliqué de manière magique, fait qu'aucun défaut n'est visible sur l'objet.

La population sous la tutelle de ma famille est uniquement humaine, ce qui est rare de nos jours, pourtant tout le monde est libre de venir vivre ici, peu importe leur races et leur croyances, seul importait l'entre aide. La majeur partie des étrangers qui passe sont souvent composé de marchands, colporteurs, et autre vendeur en tout genre, informations, marchandise, bien matériel ou services.

"Natasha !" Cria la voix grave et enroué de mon père. Je me mis à courir à toute vitesse dans les couloirs et les escaliers de ce manoir immense, ma longue chevelure blanche partiellement collée à mon visage à cause du récent efforts. Je toques à la porte d'où venait le cri et entres:"

- Vous m'avez demandée père ? fis-je droite, avec une bonne posture et essayant tant bien que mal à reprendre mon souffle.

- Oui, une caravane est arrivé il y a quelques heures, il faudrait que tu ailles t'en occuper et que tu vois ce qu'ils vendent et ce qu'ils achètent. Il me semble qu'ils sont également accompagné d'un colporteurs solitaire. Conduit le au gîte comme d'habitude, et achète ses nouvelles si il les vend.

- Pourquoi dois-je m'en occuper ? 

- Parce que je suis occupé, que ton grand père est trop vieux pour aller si loin seul et que ton frère s'occupe du tabac. Change toi et présentes y toi de manière convenable, mais garde quand même ta lame près de toi.

- Me changer je veux bien comprendre, mais quitte à me présenter en dame convenable, pourquoi y aller armée ?

- On est jamais trop prudent jeune fille, ils n'ont pas voulu discuter avec les gardes et ils demandent à parler au gérants de la ville. Ta maitrise de la magie est certes moins développer que celle de ton frère mais malgré ton jeune âge tu te débrouille aussi bien que ta mère avec une arme entre les mains. Alors tu as toute ma confiance."

L'appel de l'oubliéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant