L'appel de l'oubliée

Chapitre 2: l'Homme se meurt

Il s'est passé un mois depuis ce jour, ce fameux jour où l'apôtre des hommes expira son dernier souffle. J'avais observée mon père et mon frère s'épuiser à vue d'œil. Je ne ressentais rien, tout comme ma mère, on s'amuser d'ailleurs à railler les deux hommes de la famille. Mais intérieurement j'étais maussade, grand-père aussi faiblissait, malgré moi, j'y était préparée. Mais je préférais ne pas y penser. Le temps était chaud aujourd'hui, le soleil brillait haut dans le ciel, ce qui était rare dans cette ville. Ce n'était pas pour me déplaire, l'avantage était que jamais aucun levé de soleil ne se ressemblait lors de la belle saison. J'étais habillé d'une tenue un peu plus adaquat pour s'entraîner, tout en restant habillé convenablement pour se déplacer en ville.
Un corbeau vint se poser tout près, père me livrait un message. Je décrocha le petit morceau de papier accroché à sa patte, caressa la tête de l'animal et lu le message. Une voyageuse était arrivé au nord de la ville, je devais m'y rendre pour m'en occuper. Ce n'était pas loin, mais pour entraîner mon endurance je décidais d'y aller en courant, et en passant par les toits.
Je manqua de glisser deux ou trois fois sur des tuiles légèrement humide, mais j'arrivais à bon port en temps et en heure. Je restais interdite quelques secondes en voyant la dite voyageuse, une elfe, physiquement parlant elle devait avoir 23 ou 24 ans. En ce qui concerne l'âge réel, impossible de le déterminé. Des cheveux noir de jais, ramené en une tresse, une bouclette ondulant devant le côté droit de son visage, une peau grisâtre, presque maladif, un visage plus rond que la moyenne pour un elfe. En l'idée j'aurais pu penser qu'il s'agissait d'une elfe noir, une drow pour être plus claire mais les yeux de cette dernière lui assurer le contraire. Des yeux jaunes, doré, flamboyant, c'est à se dire que c'était un miracle que j'eu pu décrire le reste de son visage tellement ses yeux attirer et captait le regard. Ils étaient presque aveuglant, comme le soleil.

- Bonjour ?

Je tressailli en sortant de ma torpeur.

- Désolé, tu dois être la voyageuse, suis moi je vais te conduire à l'auberge, une chambre t'y attends, comment t'appelle tu ? Pour ma part je m'appelle Na...

- Calmos ma belle, pas la peine de me dire ton nom, on se reverra pas quand je quitterais cette ville, donc pas besoins de s'embêter avec des noms.

- Ha.. Heu... D'accord...

Un peu perturbé, je guidais l'elfe jusqu'à l'auberge, je ne pu m'empêcher de penser que même sa voix était agréable à entendre, légèrement plus grave que la moyenne mais pourtant douce et forte, perturbant, comme le reste de sa personne, mais pas pour autant désagréable. Je pris le temps de la détaillé un peu plus, légèrement plus grande que moi, habillé en teinte sombre, un veste en cuire sur les épaules, une chemisette en lin, ainsi qu'un pantalon, souple mais proche du corps quand même. Des bottes en cuir, et ce qu'il semblait être une boucle d'oreille en or du côté gauche, fixé sur son cartilage. Une cicatrice sur son nez, fine, comme un léger coup de couteau, il en va de même pour le coin gauche se mâchoire, à quelques centimètres de son menton. Je me suppris a pensé qu'elle était belle. Je n'avais jamais pensé ça pour qui que ce soit avant, excepté mère mais est-ce que cela compter réellement ?

- Je sais que ça fait un moment que je me suis pas laver mais je suis pas aussi crade que ça, si ? fit-elle un sourire en coin.

- P... Pardon, c'était impoli de ma part...

- T'en fais pas petite, je me doute bien que ça doit pas être tous les jours que tu croises une elfe, encore moins comme moi.

Une assiette lui fut servit, du ragoût de mouton apparemment. L'odeur était alléchante, et l'elfe ne se faisait pas prié pour festoyer.

- Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas manger chaud, tu peux pas savoir à quel point ça fait du bien!

- Ça fait longtemps que vous voyagez ?