Feu Ardent - Êtres étoilés /TERMINÉE\

~Epanénosi~

Astéria

24 Décembre.

Cette journée interminable n'avais plus aucun goût. J'étais amer. Très amer. 1 an. 1 an et toujours aucun signe de vie. Les premiers mois avait était éprouvants. Plus qu'éprouvant, ils avaient été d'une douleur sans nom. L'abandon, la peur, la tristesse, l'amertume. Surtout l'amertume.

Ce goût indescriptible d'une colère sourde et grondante comme le roulement d'un orage en été. Un orage qui était loin de m'enchanter. Si ses iris gris avaient pu ne jamais croiser les miennes je n'en serrais que ravie. Il m'avais banni de son monde, de sa vie, de son quotidien. Il m'avais banni également de son coeur et je n'avais pas tarder à faire de même. Les sentiments sourd et bruyant qui cherchaient a ce faire entendre auprès de Cole n'étaient plus que murmures de vengeance.

Ma vie avait pris un tournant fulgurant. Une véritable tête d'épingle alors que j'étais lancée à plus de deux cents à l'heure sur l'autoroute de ce que j'aimerais nommé une belle connerie. L'appartement était un endroit où je me sentais définitivement bien.

Et rien de mieux que la stabilité enfin retrouver et la routine aberrante que j'avais instaurée durant cette première année bancale. Mon chemin avait croisé celui de Hémael. Pur génie de la médecine, il était tombé tel un ange venu du ciel alors qu'une crise d'angoisse me comprimait toute la cage thoracique, m'empêchant de respirer et me paralysant assise sur le sol. Après plusieurs exercices de respiration, j'avais finis par reprendre le dessus et il m'avait gentillement aider à m'installer dans un bar où nous avions passé la soirée à discuter.

J'avais appris à le connaître, et ce soir cela faisait exactement 11 mois que ce mordu de corps humain et de neurochirurgie ne faisais que me tirer hors de chez moi pour que je l'accompagne absolument partout. Le nez dans le téléphone, j'avançais d'un pas assuré vers le cabinet de Hémael où il m'attendais pour que l'ont fête Noël ensemble. L'hiver était rude, mais je ne craignais plus vraiment le froid, j'en étais indifférente depuis que cet imbécile m'avais jeter dans sa piscine congelée une semaine auparavant.

Je sortais tout juste d'une semaine de rhume où les films étaient devenu mes meilleurs amis et je déambulais déjà dans la rue dans un de mes ensembles beiges. Je savais pertinemment que mon ami me ferais la remarque et je n'en avais que faire. Je remettais sans cesse ses conseils en question et agissais comme bon me semblais. Hémael n'en pouvais plus mais réparait les pots cassés sans rien dire.

Son caractère d'agneau envers moi allait le mener à sa perte. J'étais habituée à plus caractériel.

- Astéria ! Si tu regarde pas devant toi tu vas encore te tordre la cheville avec tes échasse de dix centimètres ! S'exclame une voix familière.

Mon sourire s'étira comme un automatise bien rodé alors que mon regard ce posait sur le jeune homme à quelques pas de moi.

- Ne remet pas sur le tapis la chute que TU as provoqué Rambo. Puis, pour ton information, ceux là en font quinze. Rétorque ai-je en lui faisant un clin d 'œil amusé.

Il rigola et me m'ouvrit la portière côté passager de sa voiture alors que je montais dedans. Hémael fit le tour en se frottant les mains à cause du vent glacial et entra avant de démarrer.

- Qu'est-ce qu'il caille ma parole ! Tu n'as pas froid comme ça ?! S'indigna t'il.

- Malheureusement, j'ai eu mon baptême il y a une semaine donc pour moi ce n'ai qu'une brise fraîche et revigorante. Plaisante ai-je en verrouillant mon téléphone.

- Tu compte m'attaquer de toutes les manières possible ce soir ? Demande t'il en levant les yeux au ciel.

- Tout a fait, tu compte me rembourser les talon de cet été quand d'ailleurs ? Parce que tu as quand même réussis à me faire casser un talon en trébuchant sur moi.