Feu Ardent - Êtres étoilés /TERMINÉE\

~Seule~

Astéria

Mes paupières s'ouvrirent doucement. Ma chambre d'hôpital était emplit d'un calme olympien. Digne des meilleures matinées de dimanche. Aujourd'hui était le jour de ma sortie. J'avais pu suivre la conversation de Roxanne avec Atos, elle était restée dans ma chambre et avait activé le haut parleur. Quand il avait raccrocher, la rousse m'avait lancée un petit regard gênée et s'était excusé. Je m'étais endormit à plus de six heures du matin. Incapable de dormir.

Il me considéré vraiment comme une enfant inutile. J'étais un poids, la preuve, mon refus de la voir ne lui avait fait ni chaud ni froid. Et j'étais loin d'en être étonnée, Cole était un spécimen horriblement complexe, laissant de longues lignes floues, incomplètes et s'en devenait très frustrant. Ma curiosité maladive m'avait ronger durant toute la nuit suivant cet appel coupé.

« Je te laisse. J'ai des choses à faire »

Des choses à faire. Quels genre de choses ? Des infiltrations ? Des recherche de fournisseurs ? Des meurtres ? Des tueries ? Je secoua la tête afin de retirer les images de mon « employeur » tuant sauvagement des innocents. Ou des moins innocents. Qu'importe. Le lendemain, après une très courte nuits l'infirmière m'avait annoncée que je resterais deux jours de plus. Comme si j'avais désirer quitter l'hôpital sans savoir marcher.

En parlant de marcher. Cette tâche était toujours difficile. Réussir à enfiler les vêtements que m'apportaient Roxanne tout les jours relevait de la torture. Mais je pense que le pire restait de devoir prendre des douches à la Bétadine. La couleur marronné jaune avait finit par teinté mes doigts et la douleur explosant dans mon abdomen lorsque que j'effleurais les fils de ma plaie me faisait hurler de douleur.

Mon mental n'était pas au top, ayant une tendance à détester rester inactive, ses quatre jours d'immobilisation avait été un supplice. Sans oublier les cauchemars qui faisait de mes nuits un enfer. Un horrible enfer où je me vidais doucement de mon sang sur les pavé de la rue. Grelottant de froid, les lèvres bleues, Atos tuait les hommes m'ayant tiré dessus. Mais quand il posait son regard sur moi, il finissait toujours par partir. Sans me venir en aide. Me laissant seule et terrorisée.

Après un effort sur-humain, je réussi à me lever, mon sac est déjà chez Cole. Il m'y attend de pied ferme. Je décide tout de même de commencer à me diriger vers la sortie, ma démarche est peu assurée et mon équilibre reste à désirer. Je finit tout de même par passer les portes de l'hôpital après avoir signer un papier à l'accueil. L'air frais me procure une sensation de liberté infinie, comme respirer l'air du printemps après être rester enfermé tout l'hiver. Comme reprendre son souffle après être rester sous l'eau jusqu'à son maximum.

Je pose un regard vers la personne qui sort d'un taxi luxueux. Un chauffeur, il me regarde également et me sourit en se courbant dans une élégante courbette. Je jette un œil aux alentours et en voyant qu'il m'adresser cette salutation à moi, je m'approche méfiante.

- Bonjour Mademoiselle Ourano ! Content de constater votre rétablissement ! Mademoiselle Roxanne m'a fait expressément envoyer afin de vous conduire au domicile de monsieur Cole. Prenez place ! S'exclame t'il en ouvrant la porte arrière.

- Bonjour, merci beaucoup, mais pourquoi tant de manière ? Demande ai-je perturbée.

Le chauffeur pris place derrière le volant alors que je m'attachais en grimaçant de douleur.

- C'est le protocole Mademoiselle. Je ne peux y déroger, cela vous gêne t'il d'une quelconque manières ? Assura t'il en me regardant dans le rétroviseur intérieur.

- Eh bien... Non... Cela m'est juste peu familier veuillez m'excuser...

- Peu m'importe, ne vous excusez pas ! Je suis le chauffeur privé de Mademoiselle Roxanne ! Elle m'a demander de vous remettre la lettre poser sur le siège à vos côtés. Veuillez l'ouvrir, je vais commencer à vous emmener à votre domicile ! Termina t'il en démarrant.