Feu Ardent - Êtres étoilés /TERMINÉE\

~Nuit mouvementée~

Astéria

Mon téléphone vibre, je ronchonne et passe ma main sur le lit à côté de moi. Pas de téléphone. Je me frotte les yeux et les ouvrent. Mes paupières et mon corps tout entier est d'une lourdeur que jamais je n'aurais pu imaginer. Mes mouvements sont lents, patauds et loin d'être efficace, je crève de froid alors que je suis emmitouflée dans la couette bien trop épaisse, alors que ma tête semble en ébullition. La porte en face de la mienne s'ouvre à la volée, suivit rapidement de la mienne.

- Aller, debout, on a du travail. C'est pas le moment de faire la grasse mat. Il vas falloir que tu fasse travailler tes trois neurones qui se battent en duel pour trouver un moyen de fidéliser et d'attirer de nouveaux fournisseurs. Sort Atos de sa voix rauque, encore endormit.

- Comment veux-tu fidéliser une clientèle alors que je parie que même toi tu n'es pas fidèle... Marmonne ai-je en protégeant mes yeux de la lumière qui s'introduisait par la porte.

- Je veux pas savoir ce que tu en penses, je veux que tu me trouve quelque chose qui permette ça. Moi je vais être occupé toute la journée. Il laisse la porte grande ouverte et commence à partir avant de rajouter quelque chose. Et je suis loin d'être patient, alors je te conseille de trouver vite. Sinon tu risque de finir comme l'intrus d'hier soir.

Sa voix loin de plaisanter s'évanouie quand il entra dans la salle de bain et que l'eau de la douche se mit à couler. Je finit par trouver la force de me lever malgré mon fort mal de tête et la fièvre qui s'amusait à me faire grelotter alors que mon corps frôlait la surchauffe. En traînant les pieds, je récupéra l'ordinateur sur le canapé, désormais posé dans ce dernier et caché dans la tonne de couverture que j'avais gardé avec moi. Je tentais de ne pas me rendormir en allant sur la boîte mail de Atos.

J'éternua et me frotta un œil en cliquant sur le premier mail.

- Fichu rhume...

« Cher Cole. Je me vois dans l'obligation de me retirer de vos contacts. Notre société vois de plus en plus loin, et nous seront bientôt dans l'obligation de faire du ménage dans nos clients. Car nous sommes dans l'optique d'une montée de gamme pour nos futur clients, malheureusement, vous ne semblait pas avoir les fond nécessaire pour vous procurer nos nouveaux produits. »

Je fronça les sourcils et lu plusieurs autres mail assez ressemblant, ayant les codes de mon « patron », je me connecta à son compte et écarquilla les yeux en voyant le capitale qu'il possédait. Atos sortit en trombe de la salle de bain et me jeta un œil curieux en me voyant dans le canapé entouré d'une mer de couette chaude.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- J'ai froid. Réponde ai-je simplement en me connectant à ma boîte mail personnel.

- Je vois, mais tu sais, il y a ce qui s'appelle mettre un pull quand on a froid. Ironisa t'il en récupérant son flingue dans un tiroir.

Je lui lança un regard blasé et me remit à mes occupations.

- Bon. J'y vais, essaye de ne pas faire sauter la maison pendant mon absence. Je reviendrais vers dix-neuf heure. Et j'aimerais que le repas soit près dans la mesure du possible.

- Bien monsieur Cole. Avant de vous éclipser auriez vous la gentillesse de me dire où se situe vos comprimés pour calmer les maux de tête ? Demande ai-je sarcastiquement en levant les yeux au ciel.

Il allait fermer la porte mais me répondit.

- Je n'en ai pas. Et aussi, n'oublie pas de me dire ce que tu as trouvé pour attirer les fournisseurs et les fidéliser. Termina t'il en claquant la porte.