Mathieu

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J'avance petit à petit vers eux et me met direct derrière Leila, qui m'a pas encore vu, à l'inverse du brun.

- Wsh le sang ?! Ça va ?

Je le tchek et lui souris faiblement. C'est là que la brune me remarque enfin. Elle caresse mon bras une demi-seconde puis se remet à discuter avec Alad.

- T'avais pas fini ton histoire. Il s'est passé quoi après ?

- Quel histoire ? Je m'incruste dans la conversation.

- Quand on était au Maroc là et que j'suis tomber du chameau dans le désert.

- Ah ouais, c'est vrai...

Je me mets à rire inconsciemment en visualisant la scène. C'est vrai qu'on s'était bien marré ce jour-là.

- Bref, j'suis tomber comme une merde devant tout le monde... puis on s'est tous posé dans des genre de tentes et le gars qui était avec nous a voulu allumer un feu. J'ai eu chaud pour ma vie là aussi. Leila se remet légèrement à rire.

- Pourquoi ?

- Y'avait une sorte de corde sur le sable et ça m'a fait perdre l'équilibre. J'ai failli tomber dans les flammes.

Ma brune plaque sa main sur sa bouche.

- J'ai vu ma vie défiler devant mes yeux, j'te parle en sah.

- Oh mon Dieu... c'est tellement drôle et flippant à la fois.

- Là c'est drôle, mais quand ça m'ait arriver j'te jure que je rigolais pas.

Leila éclate de rire.

Je sais pas ce qui m'énerve le plus : le fait qu'elle rigole avec un autre mec que moi ou le fait qu'elle m'accorde plus aucune attention... peut-être bien que c'est les deux en même temps.

- J'en ai pleins d'autres comme ça, si tu veux que je t'en raconte-

- Oui s'te plaît !

Je tourne ma tête sur le côté et contracte ma mâchoire durement. J'ferme quand même ma gueule et les laissent rigoler entre eux parce que je sais qu'il se passera rien d'autre... même si j'avoue que ça me fait clairement chier.

Tout compte fait, je préférai quand elle voulait pas me lâcher.

[...]

On s'est très vite retrouvé qu'entre nous après avoir manger le gâteau. Les gens sont partis peu à peu et chacun a donner son cadeau d'anniversaire à Ormaz avant de partir.

Les gars ont décidé de prendre toutes les chaises et les tabourets qu'ils pouvaient trouver à l'intérieur de la maison pour les ramener dans le jardin. C'est le zbeul dans le salon donc vaut mieux se poser dehors même s'il caille de fou. Pour me réchauffer, j'ai tout de suite pensé à ma brune et à son fessier que j'aime tant. J'ai pris une chaise au lieu d'un tabouret pour que Leila vienne s'asseoir confortablement sur mes genoux, mais je la vois débarquer avec une chaise pliante et poser ses fesses dessus juste en face de moi. Je fais tout pour capter son regard et y arrive rapidement. Je lui fais un léger signe de tête pour lui dire de venir à côté de moi, elle hausse des sourcils et se lève de sa chaise pour me rejoindre.

MademoiselleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant