Chapitre 26

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Point de vue de Rebecca

Après une nuit courte et pleine de plaisir, je me lève et file sous la douche pour délasser mes muscles endolorirent. Anubis me rejoint sous l'eau et me refais l'amour. « Ce mec est insaisissable ».

Je l'accompagne devant le QG des Blood's Angels. Il monte sur sa Harley et se tourne vers moi pour que je l'embrasse. Je lui offre mes lèvres et viens me coller contre son corps et sa Harley vrombissante, je l'entends grogner puis il part avec ses frères . Je pars chercher Baja dans la ville mais je rentre bredouille. J'enfile mon débardeur et mon short glandouille à la maison, puis je m'affale dans le canapé et regarde une série jusqu'au soir.

Ça toque à la porte, je me réveille en sursaut. J'ai du m'endormir dans le canapé. Il fait noir, mon cerveau à du mal à se connecter . Je me lève tant bien que mal et j'ouvre la porte de l'entrée .

Je regarde au loin, personne ! Je tourne la tête de chaque côté du perron, personne ! Quelque chose attire mon regard à mes pieds , je baisse la tête et me glace d'effrois. Ma vision se trouble .

« C'est un cauchemar ! ».

Mes yeux se remplissent de larmes, mes genoux cèdent sous le poids de l'émotion, je m'effondre. Je voudrais pouvoir hurler mon désespoirs , ma douleur, mon chagrin mais aucun son ne sort de ma bouche . Ma respiration s'accélère, l'air a du mal à rentrer dans mes poumons. Je suis entrain de faire une crise de panique. J'essaie de me calmer. De prendre plusieurs grandes inspirations.

« Si je fais une crise, ça n'aidera personne, me dis-je ».

Je reprends de l'air en essayant de penser à un truc positif, mais mon regard retombe à mes pieds et je pleure.
- C'est pas possible , je chuchote à moi même. Pas lui ! S'il vous plaît non , dis-je en regardant le ciel. Tout mais pas lui, c'est impossible .

Mes larmes redoublent. Mon cœur se brise.

« Je peux pas le laisser dehors comme ça ».

Je m'aide de la bâche sur lequel, il est posé, pour le traîné à l'intérieur mais les forces me manquent. Mes larmes me reviennent successivement par vague. Je ne vois que lui, comme ça !

« Pourquoi lui avoir fait ça ? Me le prendre n'était pas assez ! ».

Les émotions m'assaillent, me transperçant, me coupent la respirations et les jambes. Je trébuche en avant et m'étale sur lui. Je me relève en prenant appuie de chaque coté de lui. Puis m'aide du mur pour me remettre debout. Je suis tellement faible que je m'y reprends plusieurs fois.

Je prends quelques secondes pour le regarder et je constate que je vois flou. J'essuie mes larmes de mes mains, replace mes cheveux comme il faut, ainsi que les bretelles de mon débardeur. D'un revers de la main j'essuie mon nez et renifle. Je sens la transpiration couler le long de mes bras les essuie avec mes mains. J'attrape la bâche mais elle me glisse des mains. J'essuie la transpiration sur mon débardeur et mon short. J'attrape de nouveau la bâche, la tire et tourne vers la gauche, de la maison. En tournant, dans mon élan, sa tête heurte le coin du mur. Un bruit sec et sourd résonne dans toute la maison. Une vague de tristesse, de culpabilité accompagné de larmes, se répand dans tout mon corps.

- Je suis désolée, je suis désolée. Pardonne moi, je sanglote en continuant de le tirer dans le salon.
Je vais jusqu'à un angle de mur. Je m'assoie par terre en tailleur. Et me redresse et me cale en m'aidant des murs derrière moi, plusieurs fois. Je le hisse comme je peux contre moi. Sa tête reposant dans le creux de mon bras droit. Je galère à le hisser auprès de moi. Il est poisseux et gluant. Instinctivement, je pose ma main sur son cou, il est froid, et c'est là que je réalise qu'il est plus là ! Je l'ai perdu à jamais ! Mon corps le berce tendrement, ma main lui caresse la joue , je fredonne. J'essaie de l'apaiser.

Et je réalise à nouveau que c'est fini.

« Je ne pourrais jamais plus lui faire de câlin ! Il ne pourra plus me consoler ! Il ne pourra plus jamais cuisiner avec moi ! Même si la plus part du temps il me regardait faire ! Je ne pourrai plus lui dire que je l'aime. »

Mon monde s'écroule, mon corps ne me répond plus. Mon cerveau et mes yeux sont arrêtés sur cette dernière image de lui. Je le serre dans mes bras. Je le berce.

« Il n'est plus là ! Je l'ai perdu à jamais ! ».

Je me passe ces phrases encore et encore. Je pleure sans pouvoir ni vouloir m'arrêter.

Un truc blanc accroche mon regard sur la bâche. Je l'attrape dans ma main .

« Je le lirai plus tard. »

Mais la curiosité est trop forte. Je le lis et mon monde s'écroule une seconde fois.

« Ça n'est pas fini ».

Je pleure et le berce.

« Je l'ai perdu ! »

Je pleure je le berce.

- Je suis tellement désolée, lui dis-je à haute voix.

Je le berce et je pleure.

- C'est ma faute.

Je le berce et je pleure.

- Tout est de ma faute .

Mes yeux laissent échapper mes larmes de plus en plus. Je me balance d'avant en arriére en le blottissant contre moi.

- Je suis désolée.

Je lui caresse la joue. Pose mon front contre le sien.

- Je suis là. Je vais prendre soin de toi .

Je sanglote.

- S'il te plait ne me laisse pas.

Je murmure en sanglots.

- Je suis là.

Je le berce. Mes larmes finissent par se tarir. Mais mon chagrin est toujours là.

- Je suis désolée.

Je le berce et le serre dans mes bras pour qu'il reste avec moi.
Le jour se lève mais ça n'a aucune importance,« il n'est plus là ! »
Mon portable sonne , « il est parti ! »
J'entends la ville s'éveiller dehors, « il n'est plus là ! ».
Je sais que je devrais être forte mais non, « je l'ai perdu à jamais. »

______________________________________ publication de la semaine prochaine avec un peu d'avance car je n'aurais pas le temps la semaine prochaine. J'espère que ce chapitre vous plaira et vous fera patienter jusqu'au prochaine, hésitez pas à me donnez votre avis ça m'aide beaucoup. Bon week-end à vous.

Un biker pour sauveurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant