Chapitre 25

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POV Gaella

Alexei et Melina doivent se diriger vers les prisons de la chambre rouge pour vérifier que personne n'y ai. Yelena et moi devons trouver le labo pour récupérer les flacons pour faire revenir les veuves à elle-même. Et Natasha elle doit aller au bureau de Dreykov. Nat m'embrasse avant de partir, c'est extrêmement rare que nous aillions des marque d'affection en public.

- Fait attention à toi et revient moi. Lui dis-je.

- Toi aussi, je t'aime. Me répond-elle avant de disparaître dans la tour.

Yelena et moi rentrons à notre tour dans cet enfer qu'est la chambre rouge et partons à la recherche des labos.

POV Natasha

Je suis devant la grande porte du bureau de Dreykov et j'essaye de prendre mon courage à deux mains pour rentrée.

Je prends une forte inspiration et pousse la porte. Dreykov est assis sur son bureau et me dit.

- Bienvenue à la maison.

Une sorte de soldat me prend en joue, je ne fais pas attention et me poste en face de Dreykov.

- Allons, Allons. S'adresse-t-il au soldat. Ne casse pas mon nouveau jouet. Dit moi qu'elle est ton plan ?

- Mon plan est de vous tuer. Dit je sans sourciller.

- Je suis vivant. Alors on fait quoi maintenant ? Me demande-t-il un air supérieur collé au visage.

- Quel était le nom de ma mère ?

- Où on l'a enterrée, il y avait un arbre... Un cerisier. C'était joli et il y avait une pierre tombale avec son nom gravé dessus. Attends quel était son nom ? Inconnue.

- Vous ne ressentez donc rien ? Dis je les dent serrer. Vous avez ressentit quelques choses quand j'ai tué votre fille ?

- C'est ça, ton passé hanté ?

Je ne répondis pas.

- Vraiment ? Dit il en rigolant. Merci, Natasha.

Je le regarde avec incompréhension se diriger vers le soldat.

- Tu m'as donné ma plus grande arme. Dis bonjour.

Le soldat enlève son casque et je découvre Antonia la moitié du visage brûlé.

- Quand ta bombe a explosé, ça a failli tuer mon Antonia. J'ai dû lui insérer une puce à l'arrière du cou. À l'arrière du cou. Insiste-t-il. Regarde là. Tu trouves difficile de la regarder ? Moi, oui. Elle observe tout, et elle le reproduit. Elle imite à la perfection. Elle peut se battre aussi bien que tous tes amis.

- Elle peut m'entendre ?

- Quoi ? Tu veux qu'elle se sente mieux ? Tu veux lui dire que tu es désolée ? Tu aurais dû penser à ça avant de lui faire sauter le visage. Assez de toutes ces conneries. Au travail. J'ai des rats au sous-sol. Vas-y.

Antonia remet son casque et se dirige vers la sortie. À peine est elle sortie que je pointe mon arme sur Dreykov.

- C'était une mauvaise idée. Dis-je.

- Vraiment ?

- Vous avez fait partir la seule chose qui m'empêchait de vous tuer.

- Alors, essaie. Fais-le.

J'essaye d'appuyer sur la gâchette, mais je n'y arrivais pas, j'étais comme paralysée.

- Tu n'as pas enlevé le cran de sûreté ? Me demande-t-il avec un air arrogant.

Il m'enlève l'arme des mains.

- Non. Dit il en tirant vers le haut. Essaie avec ton couteau.

J'essaye de le poignarder avec mon couteau, mais pareil, je suis bloquée. Il me l'enlève également avec une facilité déconcertante des mains.

- Tu es dans le pétrin.

- Comment pouvez-vous me contrôler ?

- Je ne te contrôle pas, Natasha. Pas encore. Mais il y a un verrou phéromonale. L'odeur de mes phéromones empêche tout acte de violence contre moi.

Il fait semblant de me mettre une claque et je détourne la tête. La peur commence à me prendre.

- C'est donc ça, le gros plan ? Melina qui fait atterrir la chambre rouge pour me livrer aux autorités.

- Maintenant, vous allez faire de moi votre pathétique petite marionnette ?

- Pathétique, hein ?

- Vous appelleriez ça comment à la place ? C'est quand la dernière fois que vous avez parlé à quelqu'un sans qu'elle y soit forcée ?
- Tu t'es échappée pour te battre dans la mauvaise guerre. La vraie guerre était ici, dans l'ombre.

- Vous ne vous êtes pas battu dans l'ombre. Vous vous êtes caché dans le noir.

- Le vrai pouvoir provient de l'influence indétectable.

- Si personne ne le remarque, à quoi ça sert ? Vous n'êtes rien. Vous n'avez rien.

- Il y a 50 personnes sur cette planète...

- Oh, arrêtez ça.

- Ne me dis pas d'arrêter !

- Si je ne vous dis pas d'arrêter, comment saurés vous quand la fermer ?

Il me met une droite en plein visage.

- Allez. Vous croyez que je ne peux pas encaisser un coup-de-poing ? Le poussais-je.

Il recommence.

- Bon sang, vous êtes faible.

- Faible ?

- Ça doit être plus facile de jouer au dur devant des fillettes sans défense.

Il recommence encore une fois.

- Ça suffit. Crie-t-il.

Il me donne un coup de pied dans l'épaule et je tombe par terre.

- Tu ne serais pas si désinvolte si tu avais une quelconque idée de la portée de ce que j'ai bâti. C'est moi qui domine ce monde.

- Vous semblez désespéré de m'impressionner.

- Pas besoin de t'impressionner. Pas besoin d'impressionner personne. Dit il en s'approchant de son bureau. Ces leaders mondiaux, ces grands hommes, ils ne répondent qu'à moi et à mes veuves. Regarde-les.

Une carte holographique s'affiche et je vois apparaître peut être des million de point rouge dans le monde.

- Ces filles n'étaient rien. Elles sont jetées à la rue. Je les recycle. Je leur donne un but. Je leur donne une vie. Mon réseau de veuves m'aide à contrôler les échelles du pouvoir. Un ordre, et le pétrole et les marchés boursiers s'effondrent. Un ordre, et le quart de la planète mourra de faim. Mes veuves peuvent amorcer et mettre fin aux guerres. Elles peuvent faire et défaire des rois.

- Vous contrôlez tout ça à partir d'ici ?

Black Widow X GaellaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant