Sanzu Haruchiyo x ReaderFem!

~5~

— Bonjour ! Vous venez pour un renseignement ?
Je me retourne vers la voix et les larmes me montent au yeux.
— Kazu ...
Il a tant changé, maintenant il a de longs cheveux, coiffé en un chignon, toujours des mèches jaunes dans ses cheveux brun.
— Excusez-moi, mais on se connaît ?
Me demande-t-il dans l'incompréhension.
Je me rapproche du comptoir où il est installé juste derrière. Je lui tends ma main et lui dit :
— Baji.
Puis Chifuyu arrive en trombe de l'arrière boutique en me sautant dessus à l'entente de mon nom, tandis que Kazutora le suivis après quelque seconde de bug. Donc là, on est en mode gros câlin de groupe, mais bon c'est fort agréable après tant d'année.
— Vous m'avez manqué les gars...
— Et nous on te croyait morte...
— Je sais, Sanzu et Mikey me l'on dit... Et j'en suis vraiment désolé...
On se décolle et je regarde Chifuyu, il n'a pas vraiment changé, juste ses cheveux qui ne sont plus blonds, mais quasiment noir.
— Comment ça se fait que tu réapparaisse comme ça ?
Me demande Kazutora.
— Hier j'suis sorti en boîte, comme très souvent et là je suis tombé sur Mikey, Sanzu, Koko et les Haitani.
— D'ailleurs, t'es venu comment ?
Cette fois c'est Chifuyu qui me pose la question.
— J'ai demandé à Sanzu et étant donné qu'il n'est certainement pas très sobre, il a insisté pour venir tout de suite.
— T'y a pas touché au moins ? Aux merdes que prend Sanzu ?
Me demande Kazu inquiet.
— Alors, il se peut que ça fait depuis un petit bout de temps que j'y ai déjà touché ...
Ils me font une tête un peu déçu, mais je m'y attendais, ils tiennent à moi comme ils tenaient à mon frère.
— Depuis quand, t/p ?
Me demande Chifuyu.
— Peut-être six mois après Keisuke ...
— t/p ?
M'appelle Kazu.
— Ouais ?
Je me tourne un peu plus vers lui et le regarde dans les yeux.
— Pourquoi avoir disparu comme ça du jour au lendemain ?
Continue-t-il.
Je ne sais quoi répondre à cette question. C'est vrai, pourquoi ? Moi même je ne me souviens pas la raison exacte. Les deux attendent en me fixant, mais en ayant beaucoup de patiente.
— Je sais plus trop, c'est devenu trop flou à présent ..
Je réponds après ce léger silence.
— Tu voudrais pas essayé d'arrêter ?
C'est Chifuyu qui vient de dire ça, son ton était hésitant.
— Surtout pas ! Je deviendrais folle ...
— A ce point ?
Renprend-t-il.
— Oui, désolé ...
— Ce n'est pas de ta faute, c'est seulement la conséquence de mes actes, donc c'est à moi d'être désolé ....
Essaie de me rassurer Kazutora.
— Tu sais très bien que tu n'étais pas toi même à cette époque, en plus tu t'es fais manipulé par Kisaki et Hamna. En plus maintenant plus personne ne t'en veux car on a appris la situation dans laquelle tu étais.
Je lui explique.
— Oui, mais je m'en veux encore ....
— Mais moi je ne t'en veux pas, alors qu'il s'agissait de mon frère.
Il vient me reprendre dans ses bras. Puis on entend la porte s'ouvrir, donc on se sépare pour regarder qui arrive, et il s'avère que c'est l'autre malabar.
— C'est pas pour briser vos retrouvailles, mais t/p, on a une mission. On doit aller aider Koko pour récupérer une dette un peu dangereuse.
M'annonce Sanzu.
Je lui fais un hochement de tête comme quoi j'ai compris et me retourne vers les gars pour récupérer leurs numéros et leur donné le mien et je m'en vais rejoindre Sanzu dans la voiture pour aller chercher Koko avant d'aller récupérer cette dette. Pendant le trajet je sens mon téléphone vibrer et le regarde et vois que c'est Kazu :

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Kazu <3

Fait attention à toi surtout

T'inquiète pas pour moi, je suis grande, mais merci

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Arrivé devant le bâtiment, Koko nous attend déjà. Il monte à l'arrière de la voiture. Le silence est maître jusqu'à ce que je le brise :

— Au faite, en quoi consiste cette mission ?
— En clair, moi je vais réclamer la dette qu'ils nous doivent et si ça dégénère vous rentrez en scène, pas plus compliqué que ça.
M'explique Koko.
— Ok, et si ça dégénère, ca se passe comment ?
— On ramène nos culs et on tire sur tout ce qui bouge, à par Koko bien sûr.
Dis Sanzu.
— Ce con précise car une fois il a failli me tuer, ça va que la balle est seulement allé dans mon bras gauche.
— Oups !
Il dit ça sur un ton un peu ironique, tout en prenant une nouvelle pilule.
— Et moi ?
Dis-je à Sanzu.
— De quoi, toi ?
— Ben moi aussi je veux une pilule !