Chapitre 3

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Au programme de ce chapitre : 

- Un malaise 🍎

- Un Milan Montmarcy BG 🤵🏽‍♂️

- Une meilleure amie très (trop) franche 

Une révélation de taille  

- Une révélation de taille  

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𝓒HAPITRE TROIS





Je me retournai, honteuse de m'être réchauffée près du feu avec autant d'appétit. Deux hommes étaient entrés dans la pièce. Montmarcy s'était arrêté à quelques mètres de moi, ébahi, frottant quelque chose d'invisible entre son pouce et son index. Il n'était vêtu que d'une chemise blanche et d'un gilet marron en pied de puce, assorti à son pantalon.

J'aurais voulu ôter mon manteau avec autant d'aisance. J'aurais dû. Pour anticiper le moment où je regagnerais les rues glaciales. Ces dernières années m'avaient appris à prendre froid pour retrouver la sensation d'avoir chaud. Mais je voulais tellement profiter de cette température, être enveloppée jusqu'au bout, aller jusqu'à la fièvre.

Une goutte de sueur coula sur ma tempe, je m'agenouillai pour supporter les vertiges. Montmarcy déglutit et regarda l'autre homme avec réprobation.

« Vous voyez bien qu'elle n'est pas bien, allez chercher un médecin ! » commanda-t-il.

L'homme s'éclipsa et le premier Commissaire prit ma main pour me relever. Sa main était encore plus chaude que la mienne. Et je bouillais. Il m'aida à m'asseoir sur un des fauteuils et prit place en face du mien.

« Je suis désolée, murmurai-je, clignant des yeux pour récupérer mes sens.

— C'est moi qui suis désolé. Je suis sincèrement désolé et c'est pour vous dire ça que je vous ai fait venir ici. Les miliciens n'auraient pas dû vous arrêter. »

Je ne savais pas quoi répondre. Si tout s'était passé comme prévu, MMM ne serait pas ici devant moi. Il posa ses coudes sur ses genoux, ne me quittant pas du regard. Je sentais mes paupières tomber, les dorures du plafond se confondaient.

« Je sais que vous êtes innocente parce que je vous regardais, vous. À tel point que je n'ai pas vu mon assaillant, qui était juste derrière », compléta-t-il.

Voulait-il croire à ce point à mon innocence ? N'avait-il pas vu Romain extraire le revolver de la poche de ma robe ? Je refusais de croire à ses mots.

« Comment vous appelez-vous ?

— Judith.

Je tournai la tête en direction du miroir accroché au mur. La chaleur de la pièce avait fait affluer le sang dans mes joues, devenues cramoisies.

JUDITH ⎢Gagnante concours Mythes Modernes sur FyctiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant