vi.

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armin,

où es-tu mon amour ?
je me languis de ta présence,
de tes yeux plein de vie,
de ton corps plein d'envies.

tu m'avais promis d'être là pour noël,
que l'on s'embrasserait jusqu'au bout de la nuit.
mais noël
c'était il y a deux mois.

je ne peux t'en vouloir.
tu dois être occupé
à valser entre combats et responsabilités.

(saches au moins que mes bras
seront toujours là pour t'accueillir)

j'ai bu quelques verres :
parce que tu me manques.
j'ai la tête qui tourne un peu :
parce que tu me manques.
je suis ivre de toi :
parce que tu me manques.



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j'ai le corps qui flanche ;
j'entends des voix dans ma tête
comme si j'avais détruit l'enfer
alors que ce sont elles qui l'ont fait
(rien que pour moi)

après tout j'ai déjà des amis là-bas
qui se feront un plaisir de me trahir
et de me voir souffrir
alors que je ne veux que toi.


je négocierais ton cœur avec la mort
alors qu'elle me regarde déjà dans le blanc des yeux.
(j'essaye de marchander)


pourquoi me sourit-elle ?
je veux t'embrasser,
pas la regarder.




ô mon amour,
je crois que j'ai abusé de quelques verres.
mon ivresse aura eu raison de moi ;
mais ce n'est pas grave !
je sais que tu seras là dans l'au-delà,
un œillet blanc
en guise de couronne.



je t'aime.







                                                                                                                                           fin.

LA NÉCROPOLE DES ANGES DÉCHUS, a.arlertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant