[LCDP/La Casa de Papel] Le jour où tout a basculé.

Chapitre 8: La rentrée des classes !

2 ans plus tard:

Point de vue d'Alicia.

Bella avait 3 ans, c'était un petit ange, très sage. Le temps passait trop vite, malheureusement ! Entre temps, Raquel était tombée enceinte et avait accouché d'une magnifique petite fille, du nom de Paula. J'étais contente pour elle... mais nous nous étions éloignées depuis la crémaillère. Elle ne comprenait pas ma méfiance envers son compagnon et moi... bah je n'approuvais pas du tout sa relation. Malgré ça, j'étais la femme la plus heureuse, je vivais chaque moment avec ma petite princesse et mon mari, à fond, ils étaient si précieux.

Aujourd'hui avait lieu la première rentrée des classes de ma fille, j'étais légèrement anxieuse... Les gosses ne se font pas de cadeaux, ils sont parfois cruels entre eux ! Puis... j'avais tellement l'habitude d'être avec Bella, à la maison, que ça me faisait tout drôle de devoir la laisser toute une journée, à l'école. 

Il était 8h du matin, mon réveil venait de sonner, je mis mes chaussons et me prépara. J'enfila un tailleur gris, me fit une queue de cheval et me maquilla légèrement. Puis j'alla dans la chambre de Bella pour la réveiller et la préparer.

"Hola, careño" commençais-je en faisant un baiser sur le front de ma fille "Prête pour ton premier jour d'école?" continuais-je.

"Ou...oui, maman." répondit Bella.

Je la pris dans mes bras et commença à la préparer. Je lui mit une petite robe noire avec des fleurs, qu'est-ce qu'elle était mignonne ! C'était tout mon monde... il m'était impensable de la perdre, je ferai tout pour son bonheur, et s'il lui arrivait quelque chose, je ne pourrais me le pardonner et continuer à vivre sans elle.

Pendant que je pensais à ma vie sans elle, elle me regardait juste... En attendant que je réagisse et lui prépare son biberon.

"Mam..maman, manger" me réclamait-elle en ouvrant la bouche.

Je repris mes esprits en secouant ma tête.

"Oui mon bébé... je te prépare ça !" répondis-je "A l'école, tu ne te laisseras pas faire, hein? Les enfants adorent se moquer des rousses, mais ceux ne sont que des jaloux..." continuais-je en m'abaissant à la hauteur de ma fille.

Elle inclina sa tête comme font les chiens, lorsqu'ils ne comprennent pas.

"Ce que maman veut dire... c'est que tu ne te laisseras jamais faire, tu as de mon sang, nous sommes des battantes ! D'accord?" répliquais-je "Et tu sais... si je dois me faire convoquer car tu as foutu un coup de pied dans l'entre jambe d'un garçon, suite à ses moqueries, je ne t'en voudrais pas, au contraire, je serais très fière !" murmurais-je à son oreille.

"Biberon !" me répliqua-t-elle.

"Mhh tu comprendra quand tu seras plus grande ! C'est peut-être un peu tôt pour cette discussion... Tiens ton biberon, morfal !" répondais-je en lui tendant son biberon.

Elle me l'arracha des mains et le finit en trois secondes chrono !

German était parti au travail, qui lui prenait beaucoup de temps, comme le mien. J'étais donc seule à amener Bella à l'école.

"Mi niña, on y va !" criais-je.

Elle couru vers moi, maladroitement.

"Attention !! Ne te fais pas mal, aller fait un bisou à Commissaire, avant de partir !" continuais-je.

Bella s'avança vers le chat, couché sur le canapé et lui fit un bisou sur la tête en le caressant.

"Com...Comitère !" répondit-elle.