Chapitre 9: Alberto, c'est finito.

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Alicia s'approcha de la porte et entendit des cris... Ceux de Raquel. Le coeur de la jeune maman se serrait, elle regarda sa fille, qu'elle tenait par la main, elle avait un regard si innocent. Puis, Alicia reprit ses esprits en se secouant la tête et s'abaissa à la hauteur de Bella.

"Mon bébé, tu vas m'attendre gentiment, d'accord?" expliqua Alicia.

"Tata Aquel !" répondit Bella.

"Oui... tu vas la voir, mais avant, attends dans la voiture. Si tu es sage en m'attendant, je te ferais des pancakes ce soir." promit la jeune femme en installant sa fille sur le siège arrière.

Alicia en profita pour prendre dans la boite à gants du véhicule, son arme. Elle savait très bien qu'il y avait un problème... La jeune femme mit son pistolet entre son pantalon et sa peau, cachée sous son t-shirt. Elle se rapprocha de nouveau de la porte et tendit l'oreille pour affirmer ce qu'elle pensait.

"S'il te plait... arrête, je t'en supplie, tu me... fais mal !" implora Raquel en pleurant de douleur.

Les doutes d'Alicia se confirmaient, son dégout profond pour Alberto se transforma en haine. Dans le même instant, elle ouvra la porte en tapant avec son pied de toutes ses forces. Alicia avait le regard sombre, plein de rage en voyant dans le couloir de l'entrée, sa meilleure amie, au sol en train de supplier son mari. Alberto était sur elle, il l'a violenté et avait commencé à la déshabiller.

Leurs regards se tournèrent vers Alicia, ils ne s'attendaient pas à la voir. La jeune femme rousse sortit instinctivement son arme et la pointa sur Alberto.

"Enlève-toi tout de suite, avant que je t'explose la cervelle, fils de pute !" menaça Alicia

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"Enlève-toi tout de suite, avant que je t'explose la cervelle, fils de pute !" menaça Alicia.

Alberto ne bougea pas, il resta collé à Raquel.

"Occupe-toi de tes affaires, salope ! C'est un moment intime et privé." répliqua l'homme.

"Ceux sont mes affaires, du moment que tu touches à ma meilleure amie. Alors dépêches toi de bouger ton cul." grogna Alicia.

Raquel tremblait de peur au sol, elle était tétanisée.

"Tu as 3 SECONDES POUR LA LACHER ! Je ne suis pas comme Raquel, je n'ai pas peur de buter quelqu'un, surtout un vieux connard comme toi ! Jte jure que j'en meurs d'envie." cria Alicia.

Sur les menaces de la jeune femme, Alberto se retira de Raquel et se leva.

"Tu vas le regretter pétasse !" cracha l'homme.

"Raquel, sors de cette maison. Laisse nous seuls." ordonna Alicia.

"Hors de question que je te laisse avec ce violeur." répliqua Raquel.

"Fais ce que je te dis putain, arrête de faire ta têtue." répliqua Alicia.

"Je t'ai dit non." répondit Raquel encore sous le choc.

[LCDP/La Casa de Papel] Le jour où tout a basculé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant