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Je passe la porte d'entrée et m'affale sur une chaise dans la cuisine.

- Coucou chérie, me dit ma mère qui étais entrain de laver des assiettes dans l'évier. Ça c'est bien passée ?
- Oui.
- Tu t'es fait des amis ?
- Tu sais ce n'est que le premier jour.

Je ne voulais pas lui mentir, je ne mettais fait aucun amis. Je venais de rentrer du lycée où les seuls personnes à m'avoir adresser la parole étais Camilo et Mirabel.

- Oui tu a raison, je suis sur que tu te fera plein d'amis dans les prochains jours.

Elle éteint l'eau et s'essuie les mains avec un torchon. J'attrape une pomme et la croque, maman s'assoit en face de moi.

- Les Madrigal nous invitent ce soir pour la fête en l'honneur du miracle.
- Ah bon bah je vais aller me doucher alors.

Je monte les escaliers et entre dans la salle de bain. Je me déshabille et allume l'eau qui coule sur mes cheveux et mon visage, je me lave et sors de la douche. Je mets une robe blanche avec des motifs jaune et rouge. Je sors de la salle de bain et m'assois sur mon lit. Je repense à ce qui c'est passer il y a maintenant presque un mois.

Ma mère regarde mon père, une détresse que je ne lui avais jamais connue dans les yeux.

- Il faut partir. Maintenant. Dit mon père paniquer.
- Je vais rassembler quelques affaires.
- Pas le temps Antonia, prends un peu d'argent. Allons-y.

Nous sortons de la maison après avoir vérifier que personne ne nous attendait dehors. Je n'ai pas prononcer un mot depuis que j'ai fini de raconter à mes parents ce qui c'est passer. La façon dont elle est tomber. Son corps briser sur le sol. Mes yeux s'emplisse à nouveau de larmes.
On sors du village quand on entend une voix grave crier.

- Ils sont partis !
- Il faut les retrouver.

Des bruits de galops se font entendre et on commence à courir. Je rouvre les yeux. Je redescend après avoir fait mes devoirs.

- On va y aller il est presque 18 heures. M'informe ma mère.

Elle sors et ce dirige vers casita, je la suis après avoir refermer notre porte d'entrée. La maison des Madrigal est déjà bien remplie quand on arrive. Ma mère entre et ce dirige vers Julieta et Agustìn.

- A tout à l'heure.

Je me retrouve toute seule au milieu de cette foule. Je dois sûrement avoir l'air débile.

- Coucou Alana.

C'est Antonio.

- Coucou bonhomme. Je lui caresse les cheveux.

Il me prends la main et m'amène vers le buffet. Sa tête arrive à peine au niveau de la table.

- Tu peux m'attraper ça s'il te plaît, il me montre un plateau remplie de gâteaux.

Je le prends et le lui donne.

- Merci.

Il pars rejoindre des enfants de son âge.

- Attention je vais te dénoncer.
- Salut Camilo, ça va ?
- Oui. Ta journée c'est bien passée ?
- On va dire que dans l'ensemble oui.

La musique change. C'est une musique plus douce qui passe certaines personnes forment des duos et commencent à danser.

-Tu veux danser ? Me propose Camilo en me tendant la main.
-Pourquoi pas, je prends sa main et il m'entraîne vers la piste de danse.

Il pose sa main libre sur ma hanche et je pose la mienne dans son dos. Il frissonne légèrement à mon contact. On commence à danser lentement en rythme avec les autres. Je pose ma tête contre son torse, il lâche ma main et la mets sur mon autre hanche, je passe mes bras autour de son cou. On continue à danser jusqu'à la fin de la chanson. La musique change à nouveau pour une musique plus entrenante. On se détache l'un de l'autre et on s'assoit sûr les escaliers qui mène au 1er étage. On parle en regardant la foule en bas.

Camilo Madrigal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant