— 47 —TAYRON KABUYA
Paris, XVIeSac sur l'épaule et une main dans la poche je marche jusqu'à la porte avant de l'ouvrir en essuyant les chaussures sur le paillasson.
En pénétrant dans la maison j'entends des voix en provenance du salon et en tendant l'oreille je reconnais la voix de ma copine Alayna. Un petit sourire s'installe sur mes lèvres et je décide de me diriger vers la pièce à vivre pour aller à sa rencontre.
Alayna - La dernière chose que je veux c'est lui faire du mal Taynara...
— Faire du mal à qui ?
A l'entente de ma voix elles se tournent toute les deux vers moi affichant une mine choquée loin de me rassurer. Pourquoi est ce qu'elles paraissaient embarrassées par ma présence ?
Alayna arbore un sourire crispée tandis que Taynara se tourne vers elle pour lui chuchoter quelque chose que je ne parviens pas à décrypter. Déconcerté je coupe Taynara qui commençait à se lever pour je pense quitter la pièce :
— Oh il se passe quoi ? Je tapote l'épaule de ma sœur
Taynara - Tu devrais parler avec Alayna. Elle la regarde elle a beaucoup de choses à te dire.
Alayna - Tay'-
Taynara - Allez Alayna. T'as pas le choix.
Encore plus perdue qu'à mon entrée dans la pièce, je pose mon regard sur ma copine tandis que ma soeur s'en va nous laissant tous les deux l'un en face de l'autre. En posant mon regard sur elle je tentais par tous les moyens de lire à travers son regard espérant obtenir des réponses avant qu'elle n'ose me parler. Honnêtement j'avais peur de ce qu'elle s'apprêtait à me dire, l'atmosphère dans laquelle nous nous trouvions était tellement bizarre que ça faisait germer une tonne de questions dans mon crâne qui risquait d'entrer en ébullition à tout moments.
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« Combien tu m'aimes ? »
Fiction généraleKɪᴍʏᴀZ ᴘʀᴏᴅᴜᴄᴛɪᴏɴ ©️ L'amour c'est la générosité du coeur, il ne connaît pas l'apparence physique ni l'argent, c'est le fait de penser à quelqu'un malgré la distance, ce qui fait le plus souffrir c'est le mensonge et les faux espoir. 𝑻𝒂𝒚𝒏𝒂𝒓𝒂...