III

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Le cercle parfait de la lune ne dure qu'une nuit.

Je me retournai vers mon Opale. Mes sens félins m'indiquaient que quelqu'un s'approchait. Arrivée provocante. J'indiquais la fenêtre de coup de tête, le Stratège Blanc l'ouvrit. Le corps souple de mon Opale s'étendit, se rattrapa à l'arbre. Équilibre parfait. Fierté discrète. Le Stratège Blanc la suivit.

Je repris forme humaine et fermais la fenêtre. Je pris la bouteille d'essence préparée, et en versant aux quatre murs de la pièce. Nous savions que les scientifiques d'Eswuane allaient comprendre qu'il y avait plusieurs foyers. Connaissance utilisée. Ils chercheront ce qu'il s'était passé pendant longtemps encore.

J'en versais aussi sur la première victime de mon apprentie. Rugissement de fierté . Jusqu'à présent, j'étais plutôt rassérénée, elle savait que notre seule chance de survivre était de se battre, et ne semblait pas regretter son choix. Détermination sans faille. Une si belle ombre.

Je sortis. Le garde écarquilla les yeux. Il leva son arme. Je notais son hésitation. Je souris. Image d'innocente jeunesse. Le canon mortel redescendit.
Je bondis. J'attrapais la tête du garde et la plaquais contre le mur. Il s'effondra par terre. Je ramassais calmement sa propre arme et tirais. Le coup creusa son front.

Je reposais l'arme à côté de lui et repartis. Je fis le tour de deux autres pièces avec l'essence. Il ne me restait plus que deux détails à finir. Je cherchais le dernier garde, prudemment assommé, et le mis dans une pièce sécurisée. Quand il se réveillerait, il pourrait attiser la curiosité du président. Il sera l'épargné.

Maintenant, la touche finale. Je rentrais dans le bureau principal, évitant soigneusement les corps qui parsemaient le sol. Danse macabre. Je m'approchais du bouton qui devait donner l'alerte en cas d'attaque. Sourire moqueur. Personne, en dehors du bâtiment, ne savait que nous venions d'attaquer leur base militaire. Je pressais le bouton.

J'examinais le reste d'essence dans la bouteille que je tenais, avant de mettre la moitié sur le mur, et un petit filet qui allait dans le couloir, qui lui-même faisait en sorte de rejoindre les autres étages.

La bouteille vide, je la rangeais dans mon sac, avant de partir, par une fenêtre ouverte, rejoindre le Stratège Blanc, la Sentinelle Noire et mon apprentie. Ma coéquipière me sourit, avant de tendre les mains. Deux orbes de feu les quittèrent, volant à travers la fenêtre.

En quelques secondes, le bâtiment se détachait dans la nuit. Les flammes dansaient, montrant notre meilleur art sous un nouveau jour. Nous rabaissons nos capuches, regardant une dernière fois la représentation de nos âmes de révolutionnaire. Oui, nous étions fiers de nous.

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Les trois agents de Protection regardèrent leur président arpentait la pièce. Ils ne savaient pas pourquoi ils avaient été convoqués, mais ils avaient l'impression qu'ils allaient bientôt le savoir. Et qu'ils auraient préféré ne pas le savoir.

- Où en êtes-vous sur l'enquête sur les autres enfants ténébreux ?

Les trois capitaines se regardèrent, aucune d'eux voulant admettre leur échec pour avoir des informations. Il était si difficile de seulement percevoir un murmure de ses ténèbres. Finalement, Rewan se lança.

- Nous cherchons toujours à faire parler Orshake, mais il semble avoir compris que ne rien dire lui rallonge son espérance de vie. Et le reste des prisonniers semblent penser pareil. Tout ce que nous avons, c'est leur nom. Les Enfants des Ombres.

Les enfants des ombresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant