Un soir d'hiver

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De la bonne musique. Un paysage, une vue, du haut de ma grande fenêtre, incroyablement apaisante. Et ça y est, les mots se mettent à défiler en harmonie, ordonnés comme il n'est couramment pas permis à un cerveau fatigué de l'être.

Tout devient, plus doux, plus calme, plus serein. Je pourrais m'arrêter là et donner les reste de ce texte à Morphé, pendant qu'il me donne ses bras.

Mais, j'ai envie, j'ai envie de continuer à observer la couleur des mots qui sortent sans que je ne les pressentent.

Mes pensées se tracent. Une logique indicible, et pourtant limpide une fois blanc sur noir, sur le papier.

Tout est clair, rien n'est dit. Cette pensée, ce pourquoi, cette explication que l'on ne croyait pas devoir donnée, ce concept que l'on effleure de si loin, qu'on ne croit même pas l'avoir aperçu. Eh bien ça y est, sans même avoir eu besoin de demander, on l'a saisi. Elle est là, juste sous nos yeux, à porté de plume, à porté d'incertain, à porté de traits, à porté d'oubli à si peu près involontaire.

Il y a peut-être un mot pour dire ça que je n'ai pas saisi, probablement jamais su. Mais est-ce tant ce mot ou tout son concept qui est quis ?

Quand si peu, une effluve suffit à décrire la mer. Entière.

Un soubresaut, un souspscon et l'œil aguerri a su toute l'affaire.

Alors oui, un soir d'hiver comme ça, faute de neige, le nuage blanc au-dessus de mon regard est devenu mots.

***

Dites-moi ce que vous en pensez, ça me ferait très plaisir 😊
Ps : quis = cherché

Envie de proses...   infinie poésie         [en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant